Arrivé lors du dernier mercato hivernal mais rapidement blessé, le latéral gauche Arial Mendy vient d’enchaîner deux rencontres avec le GF38. Sans réellement convaincre, notamment dans son apport offensif.
>> Les notes des Grenoblois face au Paris FC
Après un match et demi disputé dès son arrivée à la fin du mois de janvier, le remplaçant d’Alex Gersbach a connu une longue traversée du désert. Après avoir pris place sur le banc lors de deux rencontres au début du mois d’avril, ce n’est que face à Niort puis au Paris FC que l’ancien défenseur de Clermont a pu retrouver du temps de jeu.
Des titularisations logiques en vu de préparer la saison prochaine, qui ont en plus permis de le voir dans deux registres différents, Vincent Hognon optant pour une défense à 4 face aux Chamois, puis face à une défense à 5 la semaine suivante.
Mendy s’est positionné dans des prestations collectives pour le moins ternes en cette fin de saison sans enjeu. Il a malgré tout pu montrer des choses intéressantes, surtout sur le plan défensif et surtout face à Niort. Au Stade des Alpes il s’est en effet montré solide (100% de duels gagnés, 3 tacles, 1 interception) et a essayé de se montrer actif dans le jeu dans son couloir gauche, en étant le 2ème grenoblois a touché le plus de ballons (70) derrière son pendant droit Mathys Tourraine (82), avec un jeu en profondeur plutôt propre vers ses attaquants.
Dans un rôle de piston chez le Paris FC, il a été beaucoup plus transparent (51 ballons joués) en ayant du mal à trouver ses coéquipiers offensifs. Il a par ailleurs été beaucoup plus en difficulté qu’une semaine auparavant sur le plan défensif (20% de duels gagnés simplement).
Lors des deux rencontres, le Sénégalais a affiché trop de lacunes techniques, avec une qualité de centre très moyenne. Loin de la qualité de pied de son prédécesseur Alex Gersbach. S’il s’était montré disponible dans son couloir face à Niort, aucun de ses 7 centres n’a réussi à trouver preneur, certains terminant même leur course loin des cibles iséroises. Contre Paris, ce ne fut guère plus concluant (1 centre sur 4) et dans les deux cas le latéral a gâché des munitions dans des contextes offensifs déjà bien pauvres.
Il n’est bien évidemment pas question de tirer un jugement définitif d’un joueur arrivé il y a 6 mois et longtemps blessé depuis, qui a besoin de se remettre dans le rythme de la compétition et de trouver davantage d’automatismes avec ces coéquipiers.
Mais ses axes de progression pour le début de la saison prochaine semblent clairs à définir : améliorer sa précision et son activité offensive, tout en conservant la solidité défensive montrée contre Niort.
Alors que Jordy Gaspar va partir, les attentes sur Mendy, qui est arrivé d’un club de Ligue 1 en janvier, seront forcément importantes sur un poste dont il est aujourd’hui le seul spécialiste, Tourraine et Paquiez, qui peuvent dépanner, étant plus à l’aise de l’autre côté. La fin de championnat devrait lui offrir des occasions d’en montrer davantage.