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Au cours de la deuxième partie de son entretien sur les supports du club (à retrouver en fin d’article), le manager du Grenoble Foot 38 a abordé la question (passée et à venir) de la réserve, qui reste un sujet prioritaire et inabouti depuis plusieurs saisons désormais.
Marty parle d’ailleurs d’ « échec » pour la non montée de cette année. S’il n’a pas souhaité revenir sur les causes administratives plus en détails, nous vous renvoyons pour notre part sur nos différents articles traitant de la question et vous rappelons sportivement les réservistes avaient assuré sur le terrain leur accession en N3.
Ce bilan fait, MM a abordé l’avenir. « Construire une équipe costaud, capable de gagner tous les matchs. » Jusque là pas de surprise, on imaginait mal le discours inverse dans la bouche du dirigeant grenoblois.
Le point intéressant c’est comment ? « On réfléchit même à la professionnaliser, en même temps que l’équipe 1, en recrutant de bons joueurs de N3, N2, N1. Faire un groupe post-formation un peu élite en attendant le centre de formation »
Quand le manager parle de professionnalisation et d’un groupe post-formation un peu élite doit on comprendre « dans son fonctionnement », avec par exemple des séances quotidiennes et des joueurs ne faisant rien d’autres que du foot ?
La stratégie de recruter plus haut a pour sa part déjà démarré l’an dernier avec les arrivée de Michel, Goteni et autre Gyeboaho. Là le manager sous-entend de la pousser encore plus loin avec des joueurs de N2 et même N1. Avec on imagine pour les séduire la carotte de pouvoir faire le pas plus ou moins rapidement vers la Ligue 2 et d’intégrer les séances d’Hinschberger dès leur arrivée. Les exemples de Michel et Sylvestre-Brac sont sans doute de bons arguments pour attirer ce genre de joueurs, tout comme le contrat pro offert il y a quelques jours à Goteni.
Histoire de n’oublier personne, Marty évoque également les jeunes joueurs du cru et plus spécifiquement le plus prometteur d’entre eux, Kaïs Djellal (milieu offensif U18 l’an dernier mais qui a joué à quelques reprises avec la réserve et même participé à une séance du groupe pro en fin de saison). « Pour trouver du confort, de la qualité », avec des « éducateurs diplômés, des formateurs avec cette équipe pour anticiper l’avenir. »
Cela rejoint un peu ce que nous disions sur notre article « remplacement d’Elogo ». Pour faire progresser un jeune, il faut le placer dans le meilleur environnement possible pour y parvenir. Mais là il s’agirait davantage de ce groupe post-form’ évoqué que d’intégrer le groupe L2, tel que nous le comprenons.
Sujet en tout cas intéressant à suivre cet été.
[…] Max Marty est revenu sur « l’échec » de la réserve et sur l’évolution « élite… […]