La nouvelle entraîneuse de la section féminine du GF38 (D2F), Julia Arpizou nous a expliqué les raisons de son arrivée et nous a parlé des avancées espérées du foot féminin.

En quelques mots pouvez-vous nous résumer votre parcours avant d’arriver au GF38 ?

“Pour mon parcours en tant qu’entraîneuse, cela faisait 4 ans que j’étais aux Girondins de Bordeaux sur la section féminine. Sur la première saison entraîneuse des U19 nationaux puis les 3 saisons suivantes responsable technique de la section féminine et entraîneuse de l’équipe réserve qui évolue en R2.”

On sait que vous avez arrêté de jouer relativement jeune pour entrainer, pour quelles raisons ?

“J’avais un vrai désir d’entraîner. J’ai eu la chance de pouvoir entraîner des catégories U17 féminines à ma toute dernière saison à Blanquefort et j’ai donc pris goût à ça et j’ai décidé de m’orienter vers la pratique d’entraîneur car on ne pouvait pas vraiment être joueuse et entraîneur en même temps.”

Au niveau de votre venue à Grenoble, qu’est-ce qui vous a convaincue ?

“En premier lieu, c’est l’investissement et l’engagement qui est mis sur le foot féminin et ensuite c’est le fait de pouvoir entraîner au niveau national. Le projet du club à long terme c’est d’aller au plus haut niveau d’ici deux à trois saisons et cette ambition m’a plue.”

Quels objectifs nourrissez-vous pour cette cette saison ?

“Sur cette saison on est sur une année de transition, on va avoir un effectif très jeune, avec des joueuses en devenir qui sont encore en formation. Mais on a aussi des joueuses d’expérience qui sont restées au club et qui vont pouvoir encadrer ces jeunes joueuses là. L’objectif au mieux serait d’atteindre un podium en championnat.”

Au niveau du mercato, un mot sur le recrutement, il y a eu beaucoup de départs à combler, est-ce que il y a déjà des joueuses déjà signées ?

“Oui effectivement on a signé cinq joueuses plutôt des jeunes joueuses qui suivent notre projet deux en provenance de l’AS Saint-Étienne et 3 en provenance des Girondins de Bordeaux.”

Enfin d’un niveau général, la Coupe du Monde féminine en France vient de se terminer, quelles pourraient être les retombées sur le foot féminin au niveau local et même national ?

“Au niveau local, nous on espère réaliser des journées portes ouvertes, surtout pour les plus petites et ainsi avoir un peu plus de masse au niveau de l’école de foot. Puisqu’en Isère comme dans beaucoup d’autres endroits le constat est qu’on n’a pas beaucoup de filles qui s’inscrivent, on veut vraiment essayer de structurer un peu plus. Au niveau national, j’espère que la D2 va se professionnaliser encore plus, avec des budgets qui s’agrandissent. Pour cela on espère que la D2 va commencer à se diffuser, comme la D1 qu’on puisse toucher des droits TV mais aussi que les sponsors soient beaucoup plus présents, et la Coupe du Monde peut faire réagir dans ce sens-là.”

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