La saison des footballeurs grenoblois a déjà été fantastique. Et les coéquipiers de Brice Maubleu ont l’opportunité ce samedi de faire durer un peu le plaisir. Pour cela, il faudra finir le travail face à Rodez. Ce qui passera notamment par retrouver une efficacité qui fait parfois défaut à l’équipe de Philippe Hinschberger.

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Le GF38 est maître de son destin. C’est un luxe par rapport à ses poursuivants. D’autant qu’il jouera, pour la dernière levée de la « saison régulière » dans son antre fétiche du Stade des Alpes où il n’a perdu qu’à une seule reprise, lors de la réception de Clermont il y a 10 jours.
On vous a déjà expliqué les scenari envisageables. Pour faire simple si les Isérois ne perdent pas, ils seront en barrages. S’ils gagnent, ils recevront mardi prochain pour le premier tour de ces derniers.

Face à des Ruthénois qui ont assuré leur maintien la semaine dernière, la tâche ne paraît pas insurmontable. Attention toutefois à la formation de Laurent Peyrelade. Libéré ne veut pas dire démobilisé. Le RAF reste sur une excellente seconde partie de saison. Si le technicien ruthénois pourrait faire tourner au niveau de son effectif, ce sera l’occasion pour des éléments qui jouent moins de se montrer. Le club de l’Aveyron a par ailleurs sèchement répondu à un quotidien local qui sous-entendait qu’il pourrait faire l’impasse ce samedi. Nul doute que les coéquipiers du Grenoblois Julien Célestine auront à cœur de faire taire les mauvaises langues. Et puis dans la capitale des Alpes, on a encore en tête la réception de Sannois Saint-Gratien. Ce qui aurait dû être une fête d’accession s’est transformée en cauchemar. Le GF38 avait pu passer par les barrages pour monter en Ligue 2. Là, il n’aura pas de cession de rattrapage.
Mis bout à bout, cela fait finalement pas mal de facteurs de méfiance. Le travail n’est pas fini et ce serait une erreur de se projeter trop tôt vers la suite.

Sans même parler du penalty repoussé par Maubleu, les Dauphinois ont fait plaisir dans l’Yonne. On a malgré tout relevé deux petits points noirs.
Le premier, compréhensible face à un adversaire de qualité obligé de s’imposer : le GF38 a un peu reculé au fil du match.
Le second aurait pu être plus pénalisant : l’efficacité. Grenoble aurait pu plier le match lors de son excellente première demi-heure entre occasions franches et situations mal négociées. Si on rajoute la barre de Semedo et les situations de contres mal jouées dans la dernière partie du match, cela fait pas mal de munitions gâchées, pour des raisons diverses : manque de justesse, facteur réussite, peut être un manque de lucidité aussi vu les efforts défensifs fournis et peut être un excès d’individualisme sur certaines phases…

Si nos souvenirs dessinent des attaquants grenoblois efficaces lors de la première partie de saison, le GF38 est davantage passé sur courant alternatif lors de la phase retour. C’est encore plus criant depuis quelques matchs. L’équipe d’Hinschberger a surtout fait trembler les filets sur des penaltys (deux contre Sochaux, un contre Clermont), que ce n’était pas via un joueur adversaire (Jubal ce week-end) et a souvent manqué le coche à l’image du match à Troyes où il y a eu quelques opportunités de davantage faire trembler l’adversaire.

Lors de notre passage à l’entraînement cette semaine on a pu constater que les Grenoblois étaient pourtant plutôt adroits… Reste à reproduire cette efficacité en compétition. Déjà face à Rodez et pourquoi pas la semaine prochaine également si la saison se prolonge…

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