L’entraîneur du GF38 Oswald Tanchot s’est exprimé ce vendredi matin avant le départ de son équipe pour Istres où le GF38 disputera son 8ème tour de la coupe de France contre la formation de National 2.

« Les chiffres montrent qu’Istres est une équipe très performante à domicile, beaucoup moins  à l’extérieur. Elle vient de battre largement Toulon, qui est une grosse armada de son groupe. C’est une équipe qui a des certitudes à domicile, elle vient de monter, elle a un bon mixte entre des joueurs qui ont du vécu et l’expérience, même du milieu professionnel, et des jeunes qui ont beaucoup de qualités et qui vont à mon avis éclore dans le futur. Il y a un entraîneur qui je pense travaille très bien vu ce que je vois sur le terrain. En tout cas, quand on les analyse, on voit des idées de jeu, des choses intéressantes. Jouer une N2 chez elle ça reste très délicat sur un match. Je pense qu’on est encore plus dans la Coupe que le tour d’avant, avec quelques ingrédients supplémentaires : le terrain, l’environnement… Il faudra maîtriser aussi tout ce contexte. On est prévenu de tout ça. C’est un match qu’il faut préparer le plus sérieusement possible parce que sinon, il y aura danger.

On essaie d’inculquer l’esprit coupe à notre effectif. Il y a des gens qui ont vécu la Coupe de France dans la peau du petit. Ça a aussi permis d’exister et d’éclore. Je pense à Lenny (Joseph) qui a par exemple avec Le Puy sorti Lorient et qui avait crevé l’écran ce jour-là. A Jessy (Benet) qui avait fait un beau parcours avec Avranches. Il n’y a peut être pas assez de transmission à mon goût en interne, mais il ne faut pas non plus être dans l’exagération.

En début de saison on était ultraréaliste, on l’est moins actuellement. On se créé aussi moins d’occasions même si on s’en créé malgré tout. A Troyes, ça peut nous permettre de gagner 1 à 0. En début de saison c’est ce qui se serait passé. Les chiffres montrent qu’on a eu la maîtrise du jeu, qu’on a eu le contrôle. Mais je pense que ce contrôle-là aurait dû nous permettre d’avoir 2-3 occasions de plus. Il manque un peu de dernière passe, d’agressivité offensive. Il faut continuer de faire ce qu’on a fait à Troyes, jusqu’à 30, 35 mètres du but. Mais une fois qu’on rentre dans ces zones de déséquilibre et de finition il faut qu’on prenne plus d’initiatives dans la passe ou dans le déséquilibre individuel. Le déséquilibre ça peut être du jeu combiné mais ça peut aussi être du dribble. . Dans la passe, il ne faut pas se contenter d’être dans des choses qu’on va réussir. Il faut aussi parfois tenter des ballons qui sont peut-être un peu plus durs à donner mais qui vont créer une occasion.

Face à Istres, j’attends de mon équipe qu’elle soit en dans la continuité de Troyes sur certains points et en progression pour d’autres. Mais ce sont des matchs où tu peux avoir une occasion et gagner et on s’en contentera parce que c’est de la Coupe et la Coupe c’est tellement différent. C’est peut-être un coup de pied arrêté qui va nous permettre de faire la différence, ça doit aussi être une arme à améliorer parce qu’on touche beaucoup de ballons, mais on n’est pas assez dangereux. Tous les petits gains marginaux qu’on peut avoir pour marquer des buts, il faut aller les chercher.

Pour le match à Istres, il faut qu’on aille plus au bout de nos actions. Il faut qu’on aille encore plus au fond de ce qu’on peut créer en terme d’animation tout en étant ultra solide parce que la Coupe de France se construit toujours sur la solidité défensive. Un seul but encaissé sur tout un parcours peut t’éliminer. »

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