Si la force du GF38 cette saison est indubitablement son groupe, la gestion de ce dernier est une problématique avec laquelle le staff doit composer. Entre choix nécessaires et frustration causée, le bon équilibre et les bons mots doivent être trouvés continuellement pour répondre à une impérieuse nécessité : ne laisser personne en route. Car Grenoble aura besoin de tout le monde pour atteindre ses objectifs.

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L’effectif grenoblois peut se scinder grossièrement en deux catégories. D’un côté les cadres, inamovibles ou presque, qui enchaînent sauf blessure ou suspension. On y retrouve Maubleu, le quatuor défensif Tourraine, Monfray, Diarra, Paquiez, les milieux Rigo et Benet ou encore l’attaquant Joseph – voir Amine Sbaï, qui est petit à petit rentré dans cette catégorie. De l’autre côté les autres, qui se partagent soit le temps de jeu sur un poste (Meissa Ba/Postolachi), soit se contente des « miettes » laissées par les cadres.

Eddy Sylvestre rentre dans cette seconde catégorie de l’effectif, avec quasiment pile la moitié du championnat parcouru sur le pré alors qu’il n’a pas été sur la feuille de match seulement à deux reprises (à Caen et contre Rodez). « Grenoble est un club où on veut jouer le haut de tableau, c’est normal qu’il y ait de la concurrence« , note le milieu de terrain qui doit désormais composer avec un joueur supplémentaire dans son secteur depuis cet hiver, Nolan Mbemba. « On se bouscule tous, on s’entraîne tous à fond pour pouvoir jouer. C’est ce qui nous emmène aussi vers le haut.« 

Cette répartition du temps de jeu pourrait créer beaucoup de frustration. Sylvestre, auteur d’une bonne prestation face à Caen, s’est par exemple retrouver sur le banc à Bordeaux. « Je fais les matchs qu’il faut faire. Quand le coach fait appelle à moi, j’aide au maximum l’équipe. Après c’est le choix de l’entraîneur. Je ne suis pas frustré, je suis un professionnel. L’équipe avance et on est là pour jouer quelque chose. Je ne suis pas là pour faire la tête, bien au contraire.« 

La « carotte » des barrages (voir mieux), est une explication de cette motivation conservée par ceux qui jouent un peu moins cette année. « Quand l’entraîneur fait appel à nous, il faut tout donner. C’est une force de notre équipe parce qu’on sait ce que l’on veut. On a tous le même objectif et en jouant tous le jeu à fond, on sait qu’on sera tous gagnant. »

Pour l’instant la formule est plutôt gagnante mais c’est sur la durée qu’il faudra conserver tout le monde concerné. La clé de la réussite se trouvera certainement là alors que les pépins physiques sont déjà plus nombreux en cette deuxième partie de saison.

Dante Rigo : 2102 minutes (/2160 possible)
Brice Maubleu : 1980 minutes
Adrien Monfray : 1980 minutes
Lenny Joseph : 1882 minutes
Mamadou Diarra : 1845 minutes
Gaëtan Paquiez : 1796 minutes
Mathys Tourraine : 1574 minutes
Jessy Benet : 1565 minutes
Amine Sbaï : 1386 minutes
Pape Meissa Ba : 1160 minutes
Eddy Sylvestre : 1068 minutes
Virgiliu Postolachi : 1051 minutes
Théo Valls : 936 minutes
Abdoulie Bamba Sanyang : 666 minutes
Arial Mendy : 584 minutes
Loïc Nestor : 506 minutes
Saikou Touray : 452 minutes
Natanaël Thio : 394 minutes
Matthéo Xantippe : 374 minutes
Bobby Allain : 180 minutes
Nolan Mbemba : 169 minutes
Baptiste Isola : 83 minutes
Jekob Jeno : 23 minutes
Mamama Diop : 0 minute
Allan Tchaptchet : 0 minute
Manu Perez : 0 minute
Efe Sarikaya : 0 minute

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