C’est le milieu de terrain grenoblois Eddy Sylvestre qui s’est présenté lors de la conférence de presse d’avant-match ESTAC – GF38.
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« Avec un peu de recul, je pense qu’on aurait pu mieux faire dans la finition à Bordeaux. Après, on a mal démarré le match. Malheureusement, les 20 premières minutes nous ont sans doute coûté le match. Mais avec plus de réalisme devant le but, je pense qu’on aurait pu faire quelque chose. Ce n’était pas un mauvais match, face à une très belle équipe de Bordeaux. Ce n’est pas une mauvaise performance, au contraire mais le résultat n’est pas là.
Sur le problème de réalisme on travaille la semaine avec Marama (Vahirua), avec les coachs. Il y a des matchs où on brille, d’autres un peu moins. Cela peut nous coûter des points malheureusement, donc on continue de bosser. Il faut qu’on montre plus d’envie, de détermination. Il y aura toujours un gardien, des défenseurs devant. On doit être davantage « méchant ». Ce n’est pas forcément mettre une « mine », il y a des momets où il faut placer correctement.
Je suis un peu déçu de de ma saison. J’essaie de faire de bons matchs, d’aider l’équipe dans l’ensemble. Mais sur un plan personnel, je n’ai pas de but. pas de stat. Je continue à m’accrocher, à bosser et je sais que ça va venir une fois. Une fois qu’il y aura la première passe, le premier but qui vont arriver, ça va aller. Je sais que je peux apporter beaucoup plus.
Il y a beaucoup de concurrence au milieu. Grenoble est un club où on veut jouer le haut de tableau, donc c’est normal. On se bouscule tous, on s’entraîne tous à fond pour pouvoir jouer, ce qui amène aussi vers le haut.
L’adaptation a été bonne. Je m’entends super bien avec le coach, avec le directeur, avec les joueurs, avec vraiment tout le monde. K’essaie de travailler avec Marama la dernière passe, la gestuelle devant le but… Je sens que ça ne va pas tarder à arriver.
Il n’y a pas de frustration à ne pas enchaîner les matchs. Quand le coach fait appel à moi, je fais tout ce que je peux pour aider l’équipe. Mais je ne suis pas frustré, je suis un professionnel. L’équipe avance, on est là pour jouer quelque chose cette année donc je ne suis pas là à vouloir faire la tête, au contraire je suis là pour aider l’équipe. Ici on est tous solidaires, tous concernés. Quand le coach fait appel à nous on sait qu’il faudra être présent, tout donner. Parce qu’on sait ce que l’on veut. On a tous les mêmes objectifs et au final on sera tous gagnants. »
