Avec l’arrivée de Philippe Hinschberger, le staff du GF38 s’est également enrichi d’un adjoint, Francis de Percin. Souriant, agréable, posé, ce dernier, tout comme l’ancien technicien messin d’ailleurs, n’a pas manqué de faire une bonne première impression.




Humilité, fidélité, confiance, travail… Du discours de Francis de Percin se dégage une première certitude, le nouvel entraîneur adjoint du GF38 est un homme de valeurs.

En tête desquelles la fidélité. Après un honnête parcours de joueur*, de Percin se découvre une vocation d’éducateur du côté de Tarbes, avec succès, auprès des U19 d’abord puis de l’équipe fanion qu’il fait grimper en CFA. « Jusqu’à ce que Jean-Luc Vasseur, qui reprenait Créteil (alors en National), me sollicite pour que je devienne son adjoint. »

Son aventure avec l’équipe francilienne dure 7 saisons (2011-2018), entre National et Ligue 2. C’est là qu’il côtoie une première fois Philippe Hinschberger. « On n’a bossé que 6 mois ensemble, lors de la saison 2014-2015 mais on a vraiment apprécié cette collaboration. Quand il a rejoint Metz, il souhaitait que je l’accompagne mais j’étais alors sous contrat. »

Ce n’est que partie remise. Malgré leur courte histoire commune, leur relation perdure. Une rareté dans un football professionnel où la fidélité et les rapports humains passent souvent au second plan. « C’est vrai que c’est beau », admet d’ailleurs le technicien dans un grand sourire. « Je pense que Philippe apprécie ma loyauté, ma disponibilité, ma rigueur de travail qui colle bien avec sa mentalité. »

Quatre plus tard, le duo se reforme dans la capitale des Alpes. « Cela a failli ne pas se faire. A la base c’est Gilles Bourges, avec qui Philippe formait un très bon duo à Metz, qui aurait du le suivre, mais il a eu une proposition au Qatar, donc Philippe s’est tourné vers moi et cette fois-ci, si j’attendais une réponse du Mans et que j’avais quelques contacts mais rien de concret, j’étais libre. »

Humilité et travail

Et maintenant ? « Je suis déjà très heureux de pouvoir m’inscrire dans le projet du GF38 et avec Philippe on va s’attacher à faire ce qu’on sait faire le mieux ! C’est une équipe, c’est un club, qu’il fait déjà féliciter pour ses deux montées consécutives. Cela a demandé des valeurs humaines et sportives au-delà de la moyenne. Philippe arrive avec un nouveau discours, une nouvelle méthodologie mais on va aussi s’appuyer sur ce qui se faisait. Pour ma part je suis quelqu’un de humble, je sais d’où je viens. Ce qui m’intéresse c’est le travail quotidien, ce qui se passe dans le rectangle vert, continuer à faire grandir les joueurs. La priorité c’est ça : travail, travail, travail ! Je suis là pour soutenir au mieux Philippe et le staff de qualité déjà en place pour remplir les objectifs du club. C’est une magnifique saison qui nous attend. »

Francis a notamment hâte de (re)découvrir l’ambiance au Stade des Alpes dont il a déjà eu un petit aperçu avec Créteil la saison passée. « C’est un stade qui respire le foot, avec un public derrière son équipe. On sentait que le club avait une histoire et envie de gravir les échelons. Ça donnait envie de rejoindre un club comme le GF38. A Créteil il y avait aussi un kop à qui je tiens à tirer mon chapeau. J’ai beaucoup de respect pour eux, ils ont soutenu le club même dans les moments difficiles. Je crois qu’ici c’est la même chose, la preuve ce matin (dimanche) j’ai été agréablement surpris de voir tant de monde pour notre reprise. C’est un point positif pour le club et ça ne peut qu’aider le groupe à franchir les étapes. »

Arrivé dans un contexte particulier, le nouveau duo à la tête de Grenoble a bien entamé son opération séduction, à l’image d’un Francis de Percin qui a déjà également pris la peine d’aller discuter avec les supporters présents ce dimanche. Mais à des qualités humaines déjà perceptibles, il faudra nécessairement ajouter le résultat sportif. Car, comme l’a rappelé l’ancien de Créteil, la seule vérité qui compte vraiment est celle du rectangle vert…

*Son parcours de joueur :

« J’ai fréquenté le centre formation du Paris Saint-Germain de 1987 à 1992. J’étais aspirant stagiaire et j’ai signé un contrat pro mais malheureusement j’ai eu une pubalgie lors de dernière année et j’ai passé une saison blanche. Je suis ensuite parti une saison au Paris FC, à l’époque en D3, puis après dans le Sud-Ouest à Tarbes où j’ai fait 2 saisons en CFA2. »

2 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici