Qui aurait cru voir un beau soleil, pour ce match entre le GF38 et l’OM, et bien les spectateurs qui avaient fait le déplacement pour ce choc de la 3e journée de championnat de D2Féminine.
Comme à leurs habitudes les Grenobloises entamaient le match avec un pressing haut afin de déstabiliser les Olympiennes. Après quelques alertes les Iséroises obtenaient un bon coup franc au 20 mètres mais Anaïs M’Bassidje préservait sa cage (10e). La première occasion des Marseillaises venait sur une frappe qui passait largement à coté (24e).
De part et d’autre le jeu se déroulait en milieu de terrain, avec des tentatives de contre attaque des Phocéennes. A l’image de cette action ou les Grenobloises réclamait une faute, non sifflée, et les Marseillaises partaient en contre mais Julie Perrodin sauvait son équipe d’une belle claquette (25e). Les précipitations des locales rendaient leur jeu moins fluide et cela faisait l’avantage des visiteuses. Comme Andréa Compper qui voyait sa frappe passé à coté des buts ( 32e).
Tous les spectateurs retenaient leurs souffles quand Claudia Fabre effectuait un débordement et centrait dans la surface, mais malheureusement personne ne concluait (42e). C’est sur un score de parité que les deux équipes rejoignaient le vestiaire (0-0).
Une seconde période identique à la première
A force de vouloir aller trop vite dans la construction, les erreurs s’enchainaient et les bleues et blanches en profitaient pour amener le danger dans la surface des bleues.
Comme on dit souvent, quand on n’y arrive pas on risque de se faire surprendre. Et c’est ce qu’il allait se passer. Sur une relance des Grenobloises, les Marseillaises récupéraient le ballon, et se lançaient à l’attaque en effectuant un changement d’aile avec de multiples contacts, pour déstabiliser la défense. Sur le centre, Anna Conesa plaçait une tête rageuse que Julie Perrodin ne pouvait arrêter pour le bonheur des Phocéennes (0-1, 73e).
Dans les ultimes minutes qui restaient, Nicolas Delépine faisait rentrer Sabah Saiek pour apporter un peu de fraicheur à son attaque (76e), mais rien ne changeait. L’arbitre sifflait la fin de la rencontre, avec des rires d’un coté et des grimaces de l’autre.