Ce jeudi avait lieu la huitième et avant-dernière étape de la tournée de la FFF et de la FIFA en France pour la présentation de la Coupe du monde féminine 2019. Avant Lyon, point final et ville où se tiendra la finale et les demies-finales de la compétition, c’était à Grenoble d’accueillir les différents partenaires de la Coupe du monde.




Devant plus d’une centaine de personnes se sont succédé sur l’estrade des membres de la Fédé’, une représentante de la FIFA et les acteurs locaux comme Max Marty (manager général du GF 38) ou Christophe Ferrari (président de la Métropole). C’est ce dernier qui a, le premier, pris la parole. Soulignant l’apport des trois clubs professionnels de la métropole (le FCG, les Brûleurs de Loups et bien entendu le GF 38), il a commencé sa présentation en parlant de Grenoble comme « une ville qui a le sport dans son ADN ». La présence de ces nombreux acteurs – et l’entraînement des filles du GF 38 programmé exceptionnellement au stade des alpes – laisse déjà présager de l’empreinte qu’un tel événement sportif laissera à Grenoble. « Cette Coupe du monde nous replace au niveau des Jeux Olympiques de 1968 en terme de représentation » s’est avancé Christophe Ferrari. On laissera à chacun le choix de se faire sa propre opinion sur cette affirmation, mais une chose est certaine : l’accueil de la Coupe du monde 2019 contribuera au rayonnement de la métropole.

Des attentes autour du foot féminin

Plus de 100 000 spectateurs sont attendus au stade des alpes pour les matchs que l’enceinte grenobloise accueillera. Des rencontres de phase de poule principalement et peut-être un huitième de finale, le calendrier doit être dévoilé dans le courant du mois. Erwan Le Prévost, le directeur du comité d’organisation de la Coupe du monde, a en outre confié qu’au moins deux têtes de série de la compétition disputeront des matchs à Grenoble. Le stade des alpes sera donc l’hôte de belles affiches même si l’on ne connait évidemment pas encore lesquelles.

Rebecca Smith, l’ancienne internationale néo-zélandaise et désormais représentante de la FIFA, a parlé de l’importance de la Coupe du monde pour le développement du football féminin et confirmé les propos tenus par son président, Gianni Infantino, quelques jours auparavant. « Bien sûr que je suis d’accord avec mon président, chaque Coupe du monde est encore meilleure que la précédente en terme de mobilisation et de professionnalisme et il ne fait pas de doute que celle en France sera l’une des plus belles », a-t-elle souri. Au total, ce sont plus d’un milliard de téléspectateurs attendus devant leur poste de télévision pour suivre la compétition.

La région Auvergne-Rhône-Alpes et plus particulièrement le district de l’Isère sont des moteurs du football féminin en France. Michel Muffat-Joly, président de district, a rappelé les chiffres éloquents du nombre de footballeuses : en Isère, elles représentent plus de 10% du total des licenciés. Un nombre bien au-delà de la moyenne nationale. Enfin, Max Marty, le manager général du club grenoblois, a souligné l’importance que revêtait l’engagement du GF 38 auprès des partenaires locaux : club qui ambitionne de jouer dans la première division du football féminin prochainement. Mais il ne s’est pas privé de lancer quelques messages très policés aux élus locaux notamment en ce qui concerne les aménagements du stade des alpes et le stade Lesdiguières, incapable d’accueillir à l’année les joueuses du GF 38.

Tous les acteurs locaux comme nationaux se sont en tout cas réjouis de voir Grenoble être l’hôte de plusieurs rencontres de la Coupe du monde. La ville avait notamment déjà accueilli la finale de la Coupe de France féminine 2016 ou la rencontre amicale entre la France et le Brésil. Comme le dit le slogan de cette Coupe du monde 2019 : « c’est le moment de briller ». Pour Grenoble aussi.

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