Passé par le RC Strasbourg, où il a été formé et a fréquenté plusieurs joueurs du groupe grenoblois, Vauvenargues Kéhi a été touché par une grave blessure et a rebondi à Biesheim. Mercredi soir, il retrouvera plusieurs connaissances et tentera, dans les cages alsaciennes, de créer un nouvel exploit.

Vauvenargues, à deux jours de ce 16e de finale de coupe de France, quel est l’état d’esprit de l’équipe ?

« On savoure, on se prépare et ce n’est que du bonheur. Pour le moment, il n’y a pas de pression et on profite de l’instant ».

En tant que gardien, dans un match comme celui-ci contre une équipe supérieure, sur le papier, comment on se prépare ?

« De par mon poste, je sais que ma performance aura plus ou moins une incidence sur le résultat final mais même en championnat, c’est le même cas. On n’a pas de marge sur nos adversaires et chaque erreur est préjudiciable donc ça ne change pas de d’habitude ».

Le rôle de la base arrière reste quand même d’autant plus important ?

« On s’est trouvé défensivement depuis quelques mois et on s’appuie beaucoup sur ça. Pour les matchs de La Duchère, Fleury, et ce sera aussi le cas contre Grenoble, on était dans une mentalité où l’on se disait qu’il fallait qu’on reste le plus longtemps possible das le match. C’est plus facile de dire qu’on va essayer de rester à 0-0 en défendant bien plutôt qu’en partant à l’abordage pour marquer plus qu’eux : surtout ne pas encaisser et après on verra ce qui se passe ».

Qu’est-ce que tu connais de cette équipe du GF38 ?

« J’étais dans la même poule que Grenoble avec Strasbourg en CFA, mais je ne les ai pas joué (ndlr : Il a été victime d’une grave blessure). En revanche, notre match de ce week-end a été reporté et comme on ne jouait pas, le coach nous a mis la rencontre de Grenoble contre Boulogne. C’était intéressant : ils ont mal commencé mais on a vu qu’ils ont poussé très fort même si ça n’a pas servi. On sait que c’est une équipe qui encaisse souvent le premier but mais ont une grosse force de caractère et ne lâche jamais. On sait que c’est une équipe qui peut jouer le milieu de tableau de Ligue 2 donc on s’attend à beaucoup souffrir.

Après, personnellement, il y a quelques joueurs que je connais : Raphaël Gherardi, Nicolas Belvito et Alexi Peuget avec lesquels j’ai joué à Strasbourg. On a fait au moins cinq ans ensemble au centre de formation avec Raph’ puisqu’on était de la même génération. Alexi était un peu plus âgé mais je le connais bien quand même, c’est un bon copain, et Nicolas, on était ensemble en National avec Laurent Fournier comme coach.

À titre personnel, comment te sens-tu à Biesheim ?

C’est un club qui est encore en progression, qui essaie de se structurer avec ses moyens. Notre équipe progresse mais la poule de National 3 avance aussi donc c’est difficile d’avoir des objectifs plus haut que de se maintenir le plus vite possible. Sur le plan personnel, je pense être vraiment bien tombé parce que les structures sont excellentes avec un président top et l’entourage du club est très sain : c’est pour ça que j’y suis depuis bientôt quatre ans ».

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