L’entraîneur du GF38 Oswald Tanchot est revenu sur les conditions d’entraînement compliquées avant la réception du FC Metz ce samedi. Vous pouvez également écouter l’intégralité de la conférence d’avant-match dans la vidéo ci-après.

« On en revient toujours au même stade. On travaille, mais on est toujours gêné. Cette semaine, par exemple, on s’est entraîné début de semaine un endroit, puis un autre et encore un autre. On a fait trois lieux différents dans la semaine et surtout trois surfaces de jeu différentes. Donc nous, par rapport à ça, on est obligé d’adapter notre charge. On ne s’entraîne pas autant qu’on le voudrait. Hier par exemple, on a fait une séance très légère parce qu’on était sur un synthétique qui date d’un autre temps. Là on va aller encore sur synthétique, veille de match. Quand on est allé à Stijovic on a eu une blessure et trois alertes.

(sur le fait que la pelouse de la Poterne, qui n’est pas utilisée pour la laisse au « repos », retrouver des couleurs). C’est parce que vous n’êtes pas dessus. Quand je l’ai vu la première fois je me suis fait la même remarque, qu’il était beaucoup plus beau. Mais non, il y a les mêmes problèmes, il y a du sable partout. C’est pour ça qu’on le laisse, que le temps qu’on lui accorde va nous être profitable à tous. C’est la deuxième semaine complète où on ne va pas dessus, ça fera trois la semaine prochaine. On espère que ça sera utile pour la suite.

Les conditions d’entraînement sont problématiques pour une équipe qui évolue en Ligue 2 au mois d’octobre alors qu’on a un climat juste parfait. Donc c’est vrai que ça rajoute au contexte. Maintenant comme je dis aux joueurs, il faut se servir de ça pour faire front et être résilient et mettre beaucoup de personnalité et ne pas s’apitoyer sur notre sort. Mais c’est vrai que ce n’est pas idéal.

Je pourrais faire la langue de bois, dire non, mais oui : c’est clairement un problème pour la progression des joueurs. Sur les conditions d’entraînement je pense que clairement on est très en dessous de ce qu’on devrait avoir aujourd’hui. Alors je sais qu’il y a des projets qui arrivent. Mais par exemple Pau inaugure une pelouse hybride, Laval va avoir une pelouse hybride… Voilà Tous ces clubs-là ont des conditions d’entraînement aujourd’hui qui sont largement au-dessus des nôtres. La concurrence avance dans la capacité à donner de la qualité à la valeur entraînement. Et la valeur entraînement, c’est ce qui à un moment donné fait progresser ou pas. Alors on optimise. Cela ne veut pas dire qu’on n’a rien fait, ça ne veut pas dire qu’on n’a pas préparé notre match. Mais ça veut dire que parfois on est limité par les structures quand on pense à un exercice ou à une situation ou ne serait-ce qu’à doubler les séances. Par exemple cette semaine je n’ai pas pu doubler parce qu’on avait des conditions d’entraînement qui ne le permettaient pas. »

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