Comme nous vous l’avions révélé dès le 19 juin dernier, Nicolas Delépine (à droite sur la photo, crédit Foot Amateur), qui était à Nantes l’an dernier, remplace Julia Arpizou à la tête de l’équipe féminine du GF38. Le club isérois (D2F) vient d’officialiser son arrivée.
Le communiqué du GF38 (via site officiel) :
Angevin de naissance, c’est à Nantes que Nicolas faisait ses premiers pas dans le football : “Je me suis rapidement orienté dans le coaching et en 2001, avec les filles du FC Nantes, on a terminé champion de D2“.
Une performance qui attire alors le MHSC, aujourd’hui considéré comme un des clubs féminins les plus structurés : “J’ai eu la chance d’être accueilli et recruté par Mr Nicollin qui voulait vraiment développer le foot féminin dans son club”. Il y restera 12 saisons avec plusieurs casquettes : entraîneur de la réserve, adjoint en D1 et même coach intérimaire en Ligue des Champions. Mais surtout responsable de la formation à l’origine des sections sport-études. “Sur les trois dernières saisons, on a terminé champions de France U19 donc je me suis dis que c’était le moment d’aller me remettre en question ailleurs”.
Direction donc l’En Avant Guingamp, en 2013, pour six saisons passées à la tête de la formation en assurant quelques piges en équipe D1 et en accrochant le titre de champion du Monde scolaire en 2015 avec ses jeunes.
Enfin, en 2019, c’est un appel du FC Nantes qui le fait changer d’air : “J’ai été recruté pour structurer la formation et être adjoint en D2. Malgré la volonté du président Waldemar Kita de développer la section féminine, la situation liée au Covid va mettre un coup de frein à ce beau projet…”.
Son arrivée au GF38 :
“Grenoble, c’est un projet familial avant tout. On a l’habitude d’aller à la montagne nous ressourcer tous les étés donc on voulait s’y rapprocher. Au même moment, Grenoble cherchait un entraîneur donc j’ai rencontré les dirigeants assez vite. Leur discours m’a plu. En effet, dans beaucoup de clubs, on veut aller très vite chez les filles sans structurer le reste alors qu’il faut des années de boulot pour y arriver. Ici, il y a un projet à moyen-terme. Ce n’est pas pour ça qu’on ne va pas avoir de l’ambition. J’ai déjà eu quelques joueuses et leur motivation commune est de rebondir après une dernière saison compliquée”.