Par un communiqué de quelques lignes, le GF38 a annoncé ce mercredi la mise à pied de son entraîneur Oswald Tanchot. Si les derniers résultats du club grenoblois étaient inquiétants, ce n’est pourtant pas pour des raisons sportives que le technicien a été mis de côté.
Ce fut une surprise, y compris en interne où certains joueurs n’ont par exemple appris que via le communiqué la décision du GF38 de mettre fin à sa collaboration avec son entraîneur Oswald Tanchot.
Selon les informations que nous avons pu récolter, il s’agit d’un choix présidentiel. Et il n’est pas lié aux derniers résultats du club en Ligue 2 – 2 points sur les 7 dernières journées – qui ont rapproché l’équipe de la zone de relégation ou à une quelconque remise en question des joueurs contre leur entraineur comme cela avait pu être le cas pour Maurizio Jacobacci et Vincent Hognon.
Ce que Stéphane Rosnoblet reprocherait à son désormais ex-entraîneur, ce sont ses prises de position sur les « dysfonctionnements » du club, sujets récurrents dans l’actualité du GF38 et évoqués fréquemment par les entraîneurs et joueurs passés par le GF38 depuis le retour en Ligue 2, à commencer par les conditions d’entraînement jugées problématiques par les acteurs grenoblois.
Si les résultats n’étaient pour le moment pas à la hauteur malgré un bon début de saison, Oswald Tanchot avait su en quelques mois réinstaurer un climat de travail plus sain au GF38, tout en commençant à tisser des liens forts avec les supporters. Alors que Grenoble entamait un nouveau cycle, son expérience et son profil de bâtisseur était un socle de structuration également en dehors du terrain.
En attendant la nomination du prochain entraîneur, c’est Frédéric Guéguen qui assurera l’intérim et qui sera sur le banc à Cannes en coupe de France ce samedi.
Sur la mise à pied d'Oswald Tanchot
— Frédéric Sougey (@FredericSougey) December 18, 2024
Les joueurs pas au courant avant de lire le communiqué (lol)
Décision qui émane du président Stéphane Rosnoblet
Décision qui ne découle pas du "sportif" et des derniers résultats
On ne critique pas la direction on ne dit rien non plus sur les infrastructures du GF ni sur l’arlesienne centre formation ni sur la réussite d’Annecy le club qui donne des boutons au président ni sur les derniers recrutements des soit disant joueurs non on ne dit rien sinon on se fait virer oui mais moi en tant que supporter je dis ce que j’ai envie de dire et le président devrait bien se remettre en cause à son tour.
Et si on reparlait du Centre de formation et des propos de Marty en avril 2021 !
« Après l’annonce et donc l’achat des terrains, viendra le début des travaux. Laissons Max Marty détailler la suite du calendrier. « Les choses se feront en deux temps. Peut-être de 12 à 18 mois pour voir débarquer le centre d’entraînement pour les pros et de 18 à 24 mois pour voir homologuer le centre de formation. A quelques mois près bien sûr, nous ne sommes pas des devins. Mais ça serait facile de dire qu’il ne sera prêt que dans 4 ans. Je préfère parler de deux ans, si c’est dans trois, vous pourrez me critiquer. Mais on doit se mettre dans des objectifs serrés. Cela ne me dérange pas d’être en retard tant qu’on aura tout fait pour que ça avance. Je veux que cela aille vite désormais. »
Don on peut ouvertement critiquer MARTY et sa façon de noyer le poisson comme il l’a fait dans tous les clubs ou il est passé (référence au FC Tours où il a été condamner à verser près de 500.000 € de salaires indument perçus)
Ce qu’il a fait à Tours, Article du 27 mars 2017
Qu’a fait Max Marty ? Il a d’abord commencé, en 2007, par œuvrer comme prestataire de services pour le FC Tours. Il a effectué un audit sportif du club, qui a duré relativement longtemps, et qui lui a permis de percevoir des honoraires mensuels forfaitaires de 1 750 euros. Puis il est devenu le manager général du club tourangeau, le 30 juin 2010, avec un salaire mensuel de 13 000 euros, et actionnaire du club à hauteur de 35%.
Son contrat de travail a pris fin en 2013, lorsqu’il a été licencié pour faute grave par les nouveaux propriétaires du FC Tours. Le club avait entretemps été revendu par Frédéric Sebag à Jean-Marc Ettori, qui en est toujours aujourd’hui le président.
Imprudemment et sans se douter des conséquences que son geste aurait pour lui, Max Marty saisit alors le Conseil des Prud’hommes de Tours, qui annula son contrat de travail. De son côté, le FC Tours formula une demande reconventionnelle consistant à obtenir le remboursement des salaires perçus par son ex-manager général. Sur ce dernier point, le Conseil des Prud’hommes renvoya les parties devant le Tribunal de commerce de Tours. Et le 15 avril 2016, ce même tribunal condamna Max Marty à rembourser quelques 400 000 euros au FC Tours, au titre des salaires indûment perçus.
Max Marty fit, logiquement, appel de cette décision devant la Cour d’Appel d’Orléans qui confirma, le 2 mars dernier, le jugement du tribunal de commerce, dans toutes ses dispositions. Sur la base que… l’intéressé avait l’interdiction absolue de percevoir un salaire, en application des dispositions d’ordre public des articles L. 225-44 et suivants du Code de commerce. Il fut condamné à restituer la quasi intégralité des salaires en question, atteignant au jour de l’arrêt un montant dépassant les 500 000 euros.
Prenant acte du travail néanmoins effectué par Max Marty pour le club entre 2010 et 2013, la Cour lui octroya une somme de 56 000 euros à titre d’indemnité, qui sera défalquée des sommes dues par ailleurs par lui au FC Tours.
Nul n’est censé ignorer la loi. Max Marty aura payé pour le savoir. Le football peut rapporter gros, mais il peut aussi coûter beaucoup.
[…] Si Frédéric Guéguen assure la préparation du match de coupe de France à Cannes cette semaine, le GF38 s’active déjà à rechercher le successeur d’Oswald Tanchot, mis à pied ce mercredi. […]