C’est une constante ces dernières semaines : le GF38 a la fâcheuse tendance d’encaisser rapidement le premier but. Une donnée par forcément toujours rédhibitoire quant au résultat final – les Grenoblois ayant une force de frappe conséquente cette saison – mais néanmoins à corriger.
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Si pendant longtemps Brice Maubleu n’a pas eu à aller chercher de ballon au fond de ses filets, c’est désormais devenu une routine quasi hebdomadaire. Les Grenoblois poussent la galanterie à même souvent leur adversaire tirer le premier, ce qui les a obligé à souvent faire la chasse ces dernières semaines.
L’équipe de Vincent Hognon a ainsi été menée à Caen, puis deux fois à Guingamp, puis deux fois contre Valenciennes, puis face à Ajaccio, puis à Amiens, puis à Villefranche en coupe de France. A chaque fois en concédant l’ouverture du score, pour finalement une seule défaite (Ajaccio). Sur la période, Grenoble n’a marqué le 1er que deux fois (Bordeaux et à Pau).
Le GF38 finit fort et commence mal. Un résumé pas si caricatural que cela quand on jette un oeil sur les périodes où on était marqués et encaissés les buts depuis le coup d’envoi de la saison. Les Isérois ont marqué 28% de leurs buts après la 80ème minute (5/18), soit autant que pendant la première demi-heure des matchs (5/18). Un premier tiers des rencontres durant lequel Maubleu a encaissé la moitié des buts pris cette saison (7/14). Grenoble n’a en revanche concédé que 3 buts dans la dernière demi-heure, dont 2 sur le seul match de Pau.
Les temps forts et les temps faibles – au moins en ce qui concerne le nombre de buts marqués/encaissés – sont donc faciles à identifier à Grenoble. Et la tendance s’est accentuée depuis la fin du mois de septembre. Constater est une chose, solutionner une autre. Et au GF38 on essaie d’apporter quelques réponses : changement au niveau de l’échauffement et plus grosse rigueur lors des débuts des séances d’entraînement.
Des solutions « techniques », mais Vincent Hognon a également justement rappelé ce vendredi que le problème pouvait aussi être mental. Le GF38 se crée beaucoup d’occasions cette saison et les joueurs pourraient inconsciemment se dire qu’un but encaissé n’est pas forcément synonyme de mauvais résultat final. D’où une rigueur peut être moindre et un mode diesel enclenché.
Alors que le programme va s’accélérer avec des gros morceaux au menu des prochaines semaines, la réception de Rodez, deuxième meilleure attaque de Ligue 2, sera un très bon test pour voir si les petites modifications apportées par le staff porteront leurs fruits.
