Nouveau responsable de la toute nouvelle cellule de recrutement du GF38 depuis quelques semaines, Olivier Monterrubio a été présenté à la presse mercredi dernier, dans les salons du Stade des Alpes. L’occasion d’en connaître un peu plus sur ce « nom » du football français.

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Avec ses plusieurs titres de meilleur passeur de Ligue 1 (2004, 2005 et 2006), son titre de champion (2001) et ses coupes de France (1999, 2000) avec Nantes et sa centaine de buts en professionnel, Olivier Monterrubio dispose d’un CV comme on en a rarement vu à Grenoble.

Après une petite pause loin du ballon rond, c’est de l’autre côté des barrières que l’ancien Canari a décidé de vivre sa seconde carrière dans le football. « Ca m’aurait plus d’être dans un staff mais je n’ai passé aucun diplôme pour être entraîneur, ce n’est pas ce qui m’intéressait« .

Direction donc le « recrutement », d’abord à Nantes où il a créé la cellule recrutement en compagnie de William Ayache, puis à Aston Villa pour qui il balayait notamment la France. « Aller sur le terrain, regarder les joueurs, faire les rapports, c’est ce qui me plaît énormément.« 

A Grenoble, Monterrubio apporte sa présence sur les terrains, son regard, son réseau et aussi sa joie de vivre. « J’’espère avoir apporté de la joie de vivre au club, je suis quelqu’un de très simple. C’est ce que j’ai retrouvé ici, c’est très famille. J’ai apporté beaucoup de rapports sur des joueurs mais j’espère en faire venir des bons au coach.« 

Arrivé seulement officiellement le 2 avril dernier, son impact est pour le moment encore insaisissable – même si l’arrivée dans le staff de Marama Vahirua lui doit beaucoup. Le travail de scout est de longue haleine, même si la « data » permet d’écrémer les profils, l’essentiel reste à faire.

« Quand les championnats ont repris, le début de semaine je suis chez moi à faire des vidéos et rédiger des rapports. À partir du vendredi, je pars sur les terrains de National, Ligue 2, Ligue 1 le dimanche ou à l’étranger. » détaille Monterrubio quand on lui parle de semaine-type.

Dans un contexte très concurrentiel, et alors que Grenoble ne compte pas parmi les plus gros budgets de son championnat, il lui faudra travailler mieux, au moins différemment, pour donner à son nouveau club des coups d’avance. Un dénicheur de talent pour dénicher des talents ? L’avenir le dira. Mais avec Monterrubio, Grenoble semble pouvoir déjà s’appuyer sur un vécu riche.

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