Le milieu de terrain du GF38 Jessy Benet s’est exprimé après la défaite de son équipe au Stade des Alpes face à Dunkerque ce vendredi 8 novembre.

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« C’est vrai qu’on risque de parler un petit peu d’arbitrage après ce match. Moi, je suis loin de l’action donc je sais pas trop comment ça se passe et je n’ai pas revu les images. J’ai juste revu le but et je pense qu’il y a faute sur mamad, parce que c’est lui qui prend le ballon et le joueur le percute. Ensuite les penaltys : d’où je suis, j’ai l’impression qu’il y a faute les deux fois. C’est sûr que cela ne nous a pas aidé.

Je pense qu’après le 3-0, on avait peut-être besoin de se rassurer un petit peu. On s’est mis bloc bas , on n’a pas fait un gros pressing. On a fermé les espaces et ils n’ont pas non plus forcément de situations ou quoi que ce soit. En 2e mi-temps par contre on met quelque chose en plus, on essaie d’emballer un peu le match.

J’ai l’impression qu’on a joué avec un petit manque de confiance en première mi-temps. Et qu’on a réussi à en retrouver en seconde où on leur a vraiment mis la pression et ils ont du mal à ressortir le ballon.

On a du mal à rentrer dans nos matchs, on est pas mal à réaction. C’est quelque chose à gommer parce que c’est difficile d’inverser la tendance. C’est à nous de mettre la pression dès le début du match, surtout à domicile.

Je ne pense pas qu’il faut qu’il y ait de l’inquiétude. Il faut que l’on se pose les bonnes questions pour ne pas que ça perdure c’est sûr, mais il ne faut pas tirer la sonnette d’alarme encore.

Je comprends la frustration de nos supporters sur la première mi-temps, moins sur la deuxième. Ils aiment qu’on mette la pression, qu’on se batte, qu’on court etc. C’est sans doute un tout par rapport à la défaite aussi à Guingamp, au match contre Annecy. La période n’est pas très faste. Mais on a besoin d’eux. En 2e mi-temps quand on pousse et qu’on les entend derrière nous, ou qu’on les entend réagir sur les actions litigieuses ça nous donne encore plus envie, ça nous pousse vers le haut.

J’espère que l’expérience de la saison dernière nous a permis d’apprendre quelque chose et qu’on ne réitérera pas ces erreurs-là. En tant que groupe, il faut qu’on réagisse nous-mêmes dans le vestiaire, qu’on se dise les choses calmement, qu’on ne panique pas et qu’on se remette au travail, tout simplement. Il faut arrêter d’avoir peur. On est capable de faire des bonnes choses. On l’a prouvé. »

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