Deuxième partie de notre interview de Farès Hachi (>> première partie). Désormais expatrié en Afrique du Sud, le Martinérois conserve toujours un regard attentif sur Grenoble. Et les émotions ne sont jamais bien loin quand il s’agit d’évoquer le GF38.




>> Farès Hachi : « L’Afrique du Sud, un choix de vie »

Farès, tu sais qu’on va être obligé de te parler un peu du GF38 quand même…

(rires) Ne t’inquiète pas, si je t’ai dit que je ne suivais plus trop ce qui se passait en France, cela ne concerne pas le GF38 que je suis toujours de très près. J’y ai passé de superbes années, en y créant des liens spéciaux avec le coach, les joueurs, les supporters, tous les gens du club.

Je sais qu’ils ont six points d’avance à deux journées de la fin et qu’ils vont recevoir Le Puy. Ca me ferait tellement plaisir que l’équipe monte enfin. Ils ont leur destin entre leurs mains, à eux de ne pas déconner.

On sent toujours une émotion spéciale quand tu évoques le club…
On a vécu tellement de choses fortes, parfois douloureuses… Ces non montée, quand on finit à chaque fois à la place du con après de superbes saisons. Mais aussi tellement de bons souvenirs. Là j’ai une pensée pour les anciens qui peuvent enfin atteindre ce but : Scholes (Julien Deletraz, ndlr), Hugo, Brice, Micka, Arnaud, Dom (Marcone, ndlr), les gens de la sécurité, Jérôme (Dijon, dit Fabio, ndlr)

Cette non montée avec Grenoble reste un des gros regrets de ta carrière ?

Oui c’est un énorme regret avec l’équipe, le coach qu’on avait ça aurait été magnifique. Mais il ne faut pas vivre de regrets, chacun fait son chemin.
Ce qui me fait peut être le plus mal c’est de ne pas avoir pu aller plus loin avec ces gars. On avait créé des affinités impossibles à retrouver. Je n’oublierai jamais non plus ce qu’Olivier m’a apporté, je n’oublierai jamais tous ces gars là.

A contrario, le match contre l’OM fait-il partie de tes meilleurs souvenirs ?

Ca équilibre, ça rattrape un peu la tristesse mais ça n’enlève pas le regret. Tu sais, ce match je ne l’ai jamais revu entièrement. Je n’en ai jamais eu besoin. Il est ancré en moi, dans ma tête. Je me souviens de l’ambiance grenobloise ce soir là. Franchement le CFA ce n’est pas possible, les supporters, le club méritent mieux que ça.

Un dernier message à faire passer ?

Ne faites pas les cons les gars ! Je pense à vous, je vous soutiens de tout cœur. J’espère que vous pourrez fêter ça bien comme il faut au Stade des Alpes dès le prochain match. Big Up à tous les supporters grenoblois, aux joueurs, au staff !

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