La place de dauphin ne les fait pas flipper. A quelques heures de s’offrir un choc au sommet du classement de la Ligue 2 face au Paris FC (14h55, à suivre en direct sur notre site) les Grenoblois n’ont pas semblé attacher à ce rendez-vous une importance particulière. Mamadou Diallo et Philippe Hinschberger ont tour à tour relativisé à l’occasion de la conférence de presse d’avant-match. Tout à la joie d’occuper la seconde place au classement, mais sans excès.

Une notion revient souvent quand on interroge joueurs et staff : le plaisir. Un plaisir lié à la victoire bien entendu mais pas seulement. L’attaquant sénégalais l’expliquait d’ailleurs parfaitement ce vendredi. « Si vous pouviez être avec nous dans les vestiaires vous le verriez depuis le début de la saison. On est ensemble, on s’entend bien. ». Un point de vue partagé par son entraîneur Philippe Hinschberger tout au plaisir, lui aussi, d’avoir à « gérer » des gens tout simplement heureux d’être là. Et c’est une force, indéniable, de ce GF38 qui dégage une sérénité qui augmente crescendo au fil des semaines. « J’ai la chance d’avoir des joueurs calmes, d’expérience, comme Brice (Maubleu), Adrien (Monfray) Yoric (Ravet) et maintenant Manu (Perez) qui nous a rejoint » rappelait aussi Hinschberger. Il n’y a pas si longtemps, on pouvait sentir le GF38 fébrile quand son avantage ne tenait qu’à un fil. La place du doute semble désormais réduite à une portion congrue. Face à Nancy, aucun tremblement n’est venu ternir la fin de match. Même le penalty manqué n’a pas enrayé la mécanique, fait déjouer Grenoble. Peut-être que le contexte huis-clos est un des facteurs explicatifs. Le stress est contagieux et les tribunes vides n’en sont plus un catalyseur. Peut être aussi que ce GF38 a tout simplement mûri.

On en ressentirait presque de notre côté une certaine frustration. L’affiche de ce samedi après-midi est belle. Ce n’est pas chaque saison que le GF38 occupe le fauteil de dauphin de Ligue 2, fusse-t-il seulement lors de la 12ème journée. Elle mériterait un soupçon supplémentaire d’euphorie, d’emballement. Mais peut-on reprocher à l’équipe de ne pas avoir, de ne pas se mettre, trop de pression ?

Alors restons sur cette notion de plaisir. Faites-vous plaisir messieurs. Faites-nous plaisir. Depuis le début de la saison, les deux ne sont-ils finalement pas intimement liés depuis le début de cette saison ?

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