C’est le dossier chaud de ce mercato. Fort de son excellente saison sous le maillot grenoblois, l’attaquant Edwin Maanane ne manque logiquement pas de sollicitations. Faisons le point de la situation.




Premier constat, l’ancien joueur du Stade de Reims est sous contrat. On est bien d’accord que cela ne veut plus dire grand chose dans le football moderne, surtout maintenant que Grenoble se rapproche des sommets. Le club n’aurait non plus aucun intérêt à aller au bras de fer. On vous laisse imaginer le rendement d’un buteur qui boude. Mais reste qu’aujourd’hui Edwin Maanane est Grenoblois et bien dans la capitale des Alpes avec un projet club attractif et une fantastique ambiance. Autant d’arguments en faveur du GF38.

Deuxième constat, le joueur de 22 ans plaît. Beaucoup. Rien d’étonnant vu ses statistiques lors de cette saison et alors qu’il ne s’était pas montré maladroit non plus lors de l’exercice précédent avec la réserve de Reims, en CFA2.
Les rumeurs sur l’intérêt de clubs de L1 et L2 existent depuis un moment. Selon nos informations, deux écuries se montrent aujourd’hui particulièrement intéressées par le profil du buteur et lui font les yeux doux : Dijon (L1) et Le Havre (L2, que vient d’ailleurs de rejoindre Frédéric Gueguen qui connait bien Edwin). Le joueur succombera-t-il au chant des sirènes du monde pro’, quitte à devoir repartir de zéro en matière de temps de jeu ?

Une 3ème option ?
Il existe une 3ème voie, qui pourrait éventuellement contenter tout le monde : un départ mais un retour illico sous forme de prêt. Une option qui permettrait à Grenoble de conserver son buteur un an de plus, à Maanane d’évoluer dans un contexte qu’il maîtrise désormais bien et de poursuivre sa progression et à l' »acheteur » de récupérer sous contrat le joueur dès cette année (avant que sa valeur ne grimpe encore, c’est tout le mal qu’on lui souhaite en tout cas).

Peu importe la direction choisie, le cas va devoir se régler dès que possible (si ce n’est déjà fait) vu qu’il influe directement sur la suite du recrutement – on peut par exemple imaginer que Grenoble ne se montrerait pas enclin à lâcher Belvito s’il perdait déjà un attaquant…

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