Le mercato, ses us, ses coutumes vous intéressent, au-delà de savoir qui signe et qui s’en va ? On vous propose ce petit éclairage. Si jamais d’autres sujets vous intéressent et que nous sommes en mesures de développer la question, n’hésitez pas à demander !

Les bases pour cet éclairage :

Le club A sera celui qui compte le joueur dans ses rangs, le club B sera celui qui convoite le joueur. X sera le joueur, sous contrat donc avec l’équipe A. On vous fait grâce de l’élément perturbateur Z, le « conseiller »
Toute ressemblance avec des cas ayant existé etc. Vous connaissez la suite.

Pourquoi cet éclairage, au-delà du plaisir de vous initier à l’envers du décor ?

Parce que nous nous sommes rendus compte que nous utilisions parfois certains raccourcis, avec des situations qui sont claires dans notre esprit, mais qui conduisent à des jugements erronés chez nos lecteurs, qui n’ont pas tous les éléments du dossier.
Pendant les mercatos, on a ainsi régulièrement constaté que vous aviez tendance à blâmer A ou X, B (/Z) échappant en revanche à votre courroux.

Le cas d’école :

C’est un cas de figure qu’on retrouve désormais régulièrement lors de chaque période de transfert. Souvent en fin de mercato d’ailleurs, au moment des fameux « panic buy » qui rendent peut être les clubs moins respectueux avec l’urgence de recruter.
B va solliciter X, sans nécessairement passer par A, avec lequel il est pourtant encore sous contrat. En général B promet à ce moment là à X monts et merveilles : projet sportif, retour « à la maison » ou très principalement plus d’argent.

En revanche il ne propose pas grand chose à A, si ce n’est rien. Ce qui lui permet de proposer d’autant plus à X, ce qui est tout de même très pratique pour le convaincre de le rejoindre n’est-ce pas ?
Sauf que A ne peut pas bien évidemment pas accepter de céder X sans contrepartie, encore moins quand B est un concurrent direct. Parfois A accepte malgré tout des conditions quasi symboliques… Parfois non acceptées par B, ce qui questionne au passage sur sa réelle volonté de s’adjoindre les services du joueur…

On se retrouve finalement avec un X mécontent de ne pas pouvoir évoluer dans son projet professionnel (potentiellement sur la durée s’il est de type « boudeur »), un A qui a parfois déjà avancé sur une solution de remplacement et des entraîneurs qui doivent composer avec tout ça à quelques heures d’un match ou quelques jours d’un début de saison.

Un jeu perdu d’avance pour ces derniers, qui font avec… jusqu’au prochain mercato où ce genre de situations ne manquera pas de se représenter.

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