Avant Laval – GF38. Jessy Benet : « Les points qu’on a pris, on ne les a pas volés »

Alors que le GF38 s’apprête à aller défier le leader de Ligue 2, le Stade Lavallois, ce samedi 2 décembre dans le cadre de la 16^ème journée de Ligue 2, il pourra compter sur son talentueux milieu de terrain Jessy Benet, qui s’est exprimé face à la presse en avant-match.

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« C’est peut être un choc un peu inattendu à ce stade de la saison au vu des équipes qu’il y a dans le championnat. Mais si les 2 équipes sont là, c’est qu’elles le méritent aussi. Cela va être un gros match, intéressant à jouer.

L’excitation ne doit pas mener à faire n’importe quoi. On va jouer avec nos forces, avec ce qu’on sait faire. On sait que c’est une équipe qui est solide, qui met pas mal de but sur coups de pied arrêtés. On sait ce qu’on a à faire.

Il faut prendre du plaisir à jouer ce genre de match. On joue aussi au foot pour prendre du plaisir, même à haut niveau et parce qu’on aime jouer ce genre de match avec un petit enjeu en plus.

Comment les deux équipes se retrouvent là ? Du bon travail, un bon groupe. Je peux parler pour nous, Laval, je ne sais pas, mais je pense que c’est à peu près la même chose. Un groupe qui vit bien. Tous les joueurs quand ils jouent, qu’ils soient titulaires, remplaçants, ils sont performants. La solidarité et l’envie de jouer les uns pour les autres sont aussi des facteurs qui expliquent pourquoi ça marche.

Est-ce que les deux matchs qui arrivent peuvent changer la face de la saison ? Forcément, si on gagne les deux matchs, ça nous place vraiment dans une position assez confortable, donc peut être que ça peut nous donner des ambitions encore différentes. Donc forcément ce sont deux matchs qui peuvent jouer sur le reste de la saison. Mais après il y en a encore beaucoup derrière.

Si on y va sans confiance et qu’on doute de nos qualités, on n’arrivera à rien. Donc il faut avoir confiance en ce qu’on sait faire. Les points qu’on a pris, on ne les a pas volés. On reste sur une bonne série là avec la Coupe, on est sur 3 victoires donc oui il faut y aller avec confiance.

La saison où on fait les barrages. Je me rappelle avoir fait 7 passes dé sur la saison donc là je suis déjà à 5, un peu en avance sur les standards. Si ça peut continuer, ça veut dire qu’on marque des buts, donc qu’on a plus de chances de remporter le match.

Sur les coups de pieds arrêtés on a aussi eu par moment un manque de réussite. On touchait quand même souvent les ballons et ça ne rentrait pas. En ce moment, ça rentre. Des fois ça débloque des matchs. On l’a vu contre Rodez : les 3 buts sont sur 3 coups de pied arrêtés. A Amiens, c’est un coup de pied arrêté qui nous fait gagner aussi. C’est quelque chose qu’on travaille les veilles de match. Arnaud (Genty) fait un gros travail. On travaille un peu en vidéo pour dire « voilà, là ils sont un petit peu en faiblesse donc il faut essayer de frapper dans cette zone ». Mais il faut arriver lancer et puis parler aussi avec les receveurs, par rapport au timing de la frappe et de l’arrivée dans la zone. De mon côté, je sais juste dans quelle zone je dois mettre le ballon et j’essaie de m’appliquer à le mettre dans cette zone.

Nos fins de match, ça rejoint ce que je disais sur notre solidarité. Sur le terrain, on ne lâche jamais rien. Après c’est sûr que des fois on se met un peu en danger en commençant mal les matchs et en prenant des buts tôt. Mais on montre que même en prenant des buts, on est capable de gagner le match. Donc c’est une bonne chose, ça veut dire qu’on est capable de réagir. Maintenant, ce serait bien d’agir aussi. Et si on peut ne pas encaisser de but, c’est plus simple, il suffit d’en marquer un seul pour gagner.

A Laval, on va jouer notre jeu. Ce n’est pas parce que c’est le leader qu’on doit forcément changer. »