La coupe du monde féminine de football organisée cet été en Australie et en Nouvelle-Zélande avait une saveur particulière au GF38 dont plusieurs représentants étaient engagés. On ne peut pas dire que le club alpin ait particulièrement surfé sur l’évènement.

Comme des millions de Français, vous avez peut être suivis la dernière coupe du monde féminine de football – ce qui était également possible depuis vos vacances à l’étranger grâce à ExpressVPN par exemple. A Grenoble, peut être un peu plus qu’ailleurs. Car dans la capitale des Alpes on était doublement intéressé.

Par l’équipe de France en premier lieu, bien sûr. Après l’éviction de Corinne Diacre et l’arrivée d’Hervé Renard, porteuse d’un souffle nouveau, les Bleues, après une entame de compétition difficile, ont su convaincre et séduire, même si l’élimination en quart de finale à l’issue de la séance des tirs au but face à l’Australie, le pays hôte, fut forcément frustrante vu les espoirs suscités par les coéquipières de Sakina Karchaoui.

Mais aussi par les Grenadières d’Haiti… à forte consonnance grenobloise ! Le sélectionneur et coach de la section féminine est en effet également celui du GF38, Nicolas Delépine, alors que les joueuses Chelsea Surpris, Jennyfer Limage, Maudeline Moryl, Sherly Jeudy et Darlina Joseph ont porté le maillot isérois tout au long de la saison. Malgré des prestations tout à fait convenable face à l’Angleterre, futur finaliste, la Chine et le Danemark, les Haïtiennes ne sont pas parvenues à passer la phase de poules de la compétition.

Mais on ne peut pas dire que ce petit bout de GF38 ait beaucoup intéressé le club ou son entourage cet été. Le dernier message de Grenoble relatif à ses internationales date… du 22 février dernier, pour les féliciter de leur qualification pour la compétition. Pendant cette dernière, pas une ligne ou un mot d’encouragement ou de félicitation alors que l’occasion semblait idéale pour mettre un petit focus sur la section féminine et rappeler que Grenoble était bien représenté en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Il faut dire que Nicolas Delépine n’a pas été reconduit dans ses fonctions d’entraîneur du GF38 après la relégation de l’équipe en D3F après un dernier match nul au Puy (1-1) là où une victoire aurait offert le maintien. La plupart des Grenadières ont également vogué vers d’autres cieux… à l’exception de Maudeline Moryl, toujours présente dans la capitale des Alpes mais qui n’a pas eu droit à une petite mise en avant lors ou depuis ce mondial. Une occasion manquée alors que le contexte s’y prêtait.

Le nombre de licenciées, malgré une petite augmentation chez les jeunes, n’a pas réellement profité non plus d’un éventuel engouement suscité par la coupe du monde. Les Jeux Olympique de Paris, dans un an, seront une autre occasion de surfer sur un évènement planétaire pour tenter de donner un petit coup de boost supplémentaire à une discipline qui stagne en France depuis plusieurs années.

Il faudra pour cela compter sur un bon parcours de l’équipe de France.

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