A l’occasion du premier match de préparation de l’intersaison entre le GF38 et le Paris FC, nous avons pu échanger avec Stéphane Gilli qui vit cette saison sa première expérience en tant que « numéro 1 ». L’ancien adjoint de Mécha Bazdarevic à Grenoble, dont le passage a été très apprécié dans la capitale des Alpes, embrasse ce nouveau rôle avec envie.
Le même sourire, la même bonne humeur. On aurait pu se croire de retour une grosse quinzaine d’années en arrière, quand, avec « Bazda », il offrait aux Grenoblois un retour en Ligue 1 50 ans après l’unique passage du club en élite.
« Faire un premier amical ici dans le coin, à côté de Grenoble, c’est symbolique », nous confiait d’ailleurs le technicien à l’issue du match de préparation. « J’ai ici de très bons souvenirs : l’inauguration du stade des Alpes, la montée en Ligue 2, une demi-finale de Coupe de France. Même si la fin a été moins heureuse, les émotions connues à Grenoble restent gravées… J’y ai vraiment vécu de très belles choses. »
Ce samedi, il sera de retour au Stade des Alpes. Pas pour la première fois. Mais la nouveauté sera d’importance. C’est en effet cette fois-ci dans la peau d’un numéro 1 que Stéphane Gilli s’assiéra sur le banc. Une évolution logique et un choix cohérent de la part d’un PFC qu’il connait également très bien.
Mais un nouveau rôle qu’il a embrassé naturellement. « Sur ce qui est du terrain, on est sur de la continuité. Finalement ce qui change le plus c’est l’extra-sportif. Et puis bien sûr je suis en première ligne désormais, je prends les décisions finales. »
C’est peut être dans le regard des autres que la perception a le plus changé. « Ca change un petit peu », reconnait l’entraîneur. « Avant certains des joueurs me tutoyaient et maintenant ils me vouvoient pour rigoler (rires). Plus sérieusement ce sont davantage des petits détails qui ont changé. »
Ce samedi, le public grenoblois devrait à nouveau lui réserver un bel accueil. Car finalement peu importe le costume qu’il porte, Stéphane Gilli sera toujours au stade des Alpes un peu chez lui.