La fin de la rencontre entre le GF38 et l’Entente Sannois Saint-Gratien, qui a vu Grenoble s’incliner et rater l’occasion de monter dès ce vendredi en Ligue 2, a été émaillée par des incidents (sévères échauffourées entre une poignée de spectateurs et des joueurs de l’ESSG, intervention musclée des forces de l’ordre) qui n’ont pas leur place, au stade comme ailleurs. Les responsables, doivent être et seront sanctionnés, on ne peut pas justifier un acte de violence. Sans parler de l’image du club qui va forcément en souffrir (au delà des éventuelles sanctions qui vont nécessairement tomber).Ceci étant dit deux choses semblent également importantes :
– Déterminer les responsabilités, justement, de chacun. Au moment où nous écrivons ces quelques lignes nous n’avons pas encore vu les images mais de très (très, très) nombreux témoignages indiquent que c’est le chambrage d’un joueur de l’ESSG qui a mis le feu aux poudres. La réaction reste à nos yeux très disproportionnée. Mais il reste essentiel de connaitre tous les éléments avant d’émettre un jugement définitif. On a lu également sur les réseaux sociaux plusieurs retours sur une sécurité « insuffisante » vu l’affluence. Là aussi il conviendra de se pencher sur cet aspect car, on l’espère en tout cas, Grenoble sera amené dans le futur à remplir son Stade des Alpes. Les prochains jours devront permettre d’établir tout ça et, on l’espère de préserver le dialogue entre les différentes parties, sans tomber dans un manichéisme primaire qui n’aiderait en rien.
– Ne pas faire d’amalgame. Le problème des images, des nôtres en tête, on en a déjà eu un aperçu, est qu’elles vont être commentées sans forcément beaucoup de finesse (à moins que dans les prochains jours les réseaux sociaux ne découvrent la notion de juste milieu). On va pointer du doigt les supporters, au sens large du terme. On va oublier, par exemple, qu’une partie des supporters présents sur la pelouse étaient là pour calmer les esprits et essayer de rétablir le calme et non pas pour s’en prendre aux joueurs de l’ESSG.

Ce vendredi on a assisté à des scènes que l’on ne veut plus voir, que l’on ne veut pas voir. Le tout répressif ne sera pas une solution. L’opposition non plus. Faisons confiance à tous les concernés pour dialoguer, posément, et seulement après prendre les décisions qui s’imposent.

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