Débarquée l’été dernier dans la capitale des Alpes la polyvalente Laura Meynier a été sélectionnée dans la première équipe de France féminine de tennis ballon et participera aux championnats du monde de la discipline, à Chypre, du 13 au 19 novembre 2016. Portrait de la joueuse du Grenoble Foot 38.




Bandeau solidement vissé autour du crâne, Laura a vite pris ses marques sur le terrain à Grenoble. Arrivée en provenance de La Véore Montoison, après des passages par le centre de formation de Montpellier et Nîmes, la milieu de terrain – susceptible de jouer latérale selon les besoins de l’équipe – confirme. « C’est vrai que mon intégration a été facile, il règne une superbe ambiance au sein du groupe. Le coach me fait en outre confiance depuis le début de la saison donc j’ai eu la chance de pas mal jouer. »

Malgré des derniers résultats mitigés (défaite à Toulouse, nul contre Val d’Orge), le sourire et l’optimisme reste de mise chez celle qui est en service civique au sein du club en plus d’être animatrice périscolaire. « On a des regrets. Contre Val d’Orge ; on domine la deuxième période, on a des occasions. L’efficacité offensive est un soucis récurrent mais on travaille dessus à l’entraînement. Il faut prendre confiance et cela viendra. On a pris quelques points de retard sur les équipes de tête mais on a pu constater que ce championnat était beaucoup plus homogène que l’an passé et que c’était difficile pour tout le monde. On espère toujours jouer le haut de tableau ! ».

Nicolas Bach devra en revanche faire sans elle pour les prochaines rencontres de championnat. Mais c’est pour la bonne cause : Laura a en effet été appelée dans la toute première équipe de France féminine de tennis ballon et participera, sous la tunique bleue aux championnats du monde la semaine prochaine, à Chypre. « A la base c’est une amie qui a parlé de moi au sélectionneur. J’ai un peu réfléchi et je me suis laissée tenter par l’aventure. Le tennis-ballon, c’était jusque là un petit jeu pratiqué à l’entraînement, que j’aimais bien. L’an passé on en faisait souvent à la Véore. Mais à l’occasion d’un premier petit stage avec l’équipe j’ai pu voir que c’était une discipline à part entière, qui dispose de ses petites techniques, qui demande énormément de souplesse. C’est un domaine où j’ai beaucoup à apprendre. »

A l’instar de l’équipe de France, qui partira un peu dans l’inconnu lors du mondial. « On dit qu’il faut 5-6 ans pour bien maîtriser la technique et engranger assez d’expérience. On en est loin avec l’équipe de France et on va devoir se confronter à des équipes plus habituées que nous. Mais on n’est pas affolées. On a un peu la pression du fait de défendre le maillot national mais on y va aussi pour apprendre et prendre du plaisir. »

Entre le bleu de la sélection nationale et celui du GF38, Laura profite pleinement de sa passion malgré une première partie de saison agitée.

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