L’attaquant du GF38 Natanaël Thio, un des rares éléments offensifs grenoblois à ne pas être concerné pas un éventuel départ cet été, s’est exprimé avant le match de préparation face à Bourg-Péronnas ce mercredi 24 juillet à Saint-Marcellin.
« On se prépare comme à peu près toutes les équipes. On travaille physiquement, tactiquement et techniquement. C’est une prépa donc on crache un peu les poumons, mais ça se passe bien. A titre personnel j’avais les jambes un peu lourdes lors du premier match de préparation, mais c’est normal à ce stade là. On tape un peu dans le dur les premières semaines avec tous les tests. Au bout de 20-25 minutes avec la chaleur c’était un peu compliqué. Mais on a réussi à faire des bonnes choses, des choses qu’on a travaillé à l’entraînement et c’était plutôt pas mal.
Le manque de réalisme ? Je le vois toujours d’un œil positif. Certes, on a fait 0 0 mais une saison c’est long. On monte crescendo et il y aura des matchs comme l’année dernière où on marquait +3 buts, où on a marqué moins, mais on marquait quand même, donc moi je suis plutôt optimiste sur ce point-là.
D’un point de vue extérieur, on pourrait penser qu’on « tremble » au moment de conclure ou autre. Mais nous, dans nos têtes, c’est toujours clair. En fait, c’est un éternel recommencement. Une fois que l’action, que le match est passé, on se remet en question. Marquer demain pour la confiance ? Au moins un minimum bien sûr (rires). Cela part de là le football, c’est la confiance. Je pense que dans tout ce qu’on fait, il faut de la confiance et c’est pour ça que je dis qu’à chaque fois c’est une éternelle remise en question. Et dès qu’on arrive sur le terrain on se dit qu’on est capable, parce qu’on l’a déjà fait.
Moi, sincèrement, je suis toujours là. Je suis toujours sous contrat. Je sais que le club compte sur moi, sinon je pense que ça ce serait plus dans la presse, qu’il y aurait des bouts de couloir. Quand j’appartiens à un club, je le respecte. J’ai à cœur de donner tout ce que j’ai. Je vais continuer à tout donner, à rendre la confiance qu’on m’a accordé.
C’est vrai que j’ai déjà fait une saison et c’est vrai que faire une préparation en entier, vu que c’est un nouveau coach, il va forcément me voir un peu plus que les autres. Maintenant, comme j’ai dit, une saison c’est long, le football, ça va vite. Il suffit de faire 2-3 bons matchs pour que tu « t’assures » peut-être une place et 2-3 mauvais pour que tu passes de l’autre côté. Je me dis qu’à chaque fois je dois prouver. »