L’entraîneur d’Amiens SC Philippe Hinschberger est revenu sur la défaite de son équipe face au GF38 ce samedi 1er avril dans le cadre de la 29e journée de Ligue 2.

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« On n’a pas fait un grand match, excepté le dernier quart d’heure, où on a montré qu’on savait à peu près jouer au foot. Je ne sais pas pourquoi on ne l’a pas fait pendant une 1h15 avant, c’est ce que je vais aller leur dire. Peut-être que je me suis trompé d’équipe, de joueurs, d’organisation. Peut-être. Je vais commencer par ouvrir le parapluie, il n’y a pas penalty ! Pour une fois et je voulais le saluer vraiment, Monsieur Bastien est venu me voir pour me dire qu’il s’était trompé. Cela tombe bien sur l’épaule de Mattheo Xantippe et pas la main. On n’est pas dans cette situation à cause de l’arbitrage mais sur cinq ou six matches sur les deux derniers mois, ça fait un peu lourd. On va me dire oui, mais c’est un penalty à la 44e minute.

Je ne vois pas trop comment aurait pu marquer en première mi-temps. De notre côté, on a fait une première mi-temps plate. On peut dire que Brice (Maubleu) était tranquille. Encore une fois, on se retrouve dans le mauvais scénario, à savoir être mené contre une équipe qui aime jouer en contres. C’est à l’image du deuxième but, avec un ballon perdu, une passe et un but. C’est un fait de jeu difficile dans notre situation. On a l’impression que ça s’enchaîne, que tu es dans une spirale avec les coups du sort toujours négatifs. 

A un moment donné, on crée aussi un peu cette dépression, avec une première mi-temps où on n’existe pas, où on a assez plutôt bien défendu mais sans jamais sortir sur les ballons de contres. Le deuxième but nous met un but sur la tête et le troisième si on le prend je pense que ça peut faire très mal. Puis, il y a ce dernier quart d’heure où on s’est libéré et où c’était plutôt bien. Sur le dernier quart d’heure, c’est une attaque-défense, on récupère les ballons, on ne les laisse pas sortir, on combine sur les côtés même si on a du mal à ajuster nos centres et qu’il n’y a pas forcément quelqu’un pour venir couper les centres. Globalement, la réaction on l’a eue en fin de match et heureusement car c’était assez salutaire, même si on n’a pas la possibilité de marquer le deuxième but. En finalité, c’est une défaite qui fait plus mal car tu as le sentiment que tu dois pas être mené à la mi-temps. Après tu ne sais pas comment ça se passe, le scénario peut être différent.

Aujourd’hui, le club a besoin de savoir ce qui il peut compter pour sauver le club. Les autres ont perdu, inchallah comme dirait l’autre, on reste donc à la même position. Il reste neuf matches, on est sur une pente très descendante, trois défaites, avec deux ou trois buts encaissés par match. Notre goal-average en a aussi pris un coup. Maintenant, on a une liste de joueurs et dans une situation extrême on regarde sur qui on peut compter. On a un club à maintenir et il faut s’alerter car on manque parfois singulièrement de réaction. Aujourd’hui, je ne sais pas trop si je peux compter sur tout le monde. C’est une réflexion qu’il faut avoir à froid. A chaud, il vaut mieux ne pas trop parler. »

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