Jessy Benet s’affirme de plus en plus. Sûr comme en dehors des terrains. Le talentueux milieu de terrain a toujours eu cette petite facilité technique à laquelle il rajoute désormais beaucoup plus de caractère. Depuis son retour de son interminable blessure, il s’est vu confier les clés du jeu alpin. Et le GF38 n’a plus perdu depuis…
D’un joueur ne dépend pas la réussite d’une équipe. Force est pourtant de constater qu’après la blessure de son joueur en décembre la formation de Philippe Hinschberger a connu un gros coup d’arrêt. Et que depuis son retour en septembre, l’équipe n’a plus perdu. Un véritable porte-bonheur. Surtout un joueur qui permet de faire le lien entre défense et attaquant. Le chaînon pour trouver le bon équilibre, d’autant qu’il permet à ses compères du milieu de se re-centrer sur d’autres tâches.
Avec le départ de Youssouf M’Changama, il a hérité seul des clés du jeu alpin. A la baguette, il est celui qui décide du tempo : transition rapide, construction en petit périmètre ou conversation. Face au Paris FC, c’est surtout dans ce dernier registre qu’il s’est montré précieux, pour permettre à ses coéquipiers en double infériorité numérique d’un peu souffler. Au Mans, il devrait davantage endosser le rôle de rampe de lancement de ses véloces partenaires. A moins qu’il ne se trouve à la finition, comme à Valenciennes où son appel sur son but fut un modèle du genre.
Jessy Benet respire le football. Il doit gagner encore en constance, logiquement après sa longue convalescence, et s’améliorer sur certains aspects. Mais sur le terrain, c’est aujourd’hui lui le patron.