Les footballeurs du GF38 ont retrouvé le goût de la victoire ce mardi à l’occasion de la réception des Chamois Niortais. Mais le chemin vers le maintien reste long pour les coéquipiers de Yoric Ravet, remontés à la 18ème place du classement. Une certitude : ils auront besoin de leurs supporters pour les accompagner.

Il y a les mots, ceux de Vincent Hognon avant la réception de Sochaux, qui exprimait son espoir de voir ses supporters apporter un petit surplus d’énergie à son équipe. Et il y a les signes, qui ne trompent pas. Ceux de Jordy Gaspar, qui a harangué à plusieurs reprises le kop, réclamant davantage de soutien. En cette période difficile, Grenoble se raccroche à tout ce qu’il peut. Et s’il y a bien une branche solide au sein du club alpin, se sont ses fidèles supporters, qui ont traversé les époques et les divisions avec la même ferveur.

Pourtant, samedi dernier, c’est le public visiteurs qui a gagné la bataille, alors que le score était encore de parité. Pourtant, ce mardi, on s’est presque cru à huis clos pendant la première demi-heure. L’apathie de l’équipe avait gagné les tribunes.

Et puis le kop grenoblois s’est réveillé. Les chants ont résonné au sein de l’enceinte dauphinoise. Et les joueurs grenoblois se sont réveillés au rythme des encouragements. Encore un peu timidement, juste pour rentrer aux vestiaires sur une petite meilleure note.

La tête de Loïc Nestor dès l’entame de la seconde période a nourri la ferveur retrouvée. « Je n’avais jamais entendu autant de gens en Nord pousser l’équipe », nous dira un supporter à l’issue du match. Paradoxal pour la plus faible affluence depuis le début de la saison.

Mais le public grenoblois, présent au Stade des Alpes ce mardi, a pris la mesure de la situation. Il a chanté les noms de ses guerriers, Loris Néry et Florian Michel en tête. Les Grenoblois ont cette fois-ci tenu le score, sans beaucoup trembler. Difficile de ne pas y voir un lien de cause à effet.

Le club s’est mis au diapason en soutenant à son tour ses supporters face aux demandes du Nîmes Olympique. Pour qu’une union fonctionne, elle doit être portée par toutes les parties. Pour qu’une union fonctionne, elle devra aussi résister aux échecs. Et il y en aura, plusieurs, d’ici la fin de saison. Des défaites, de la frustration. Les critiques qui viendront avec. Il faudra vivre avec. Continuer à chanter. Venir voir les supporters y compris après un revers. « Ensemble » : le mot a du sens au GF38, qui l’affiche jusqu’à son slogan. Si Grenoble veut s’en sortir, c’est « ensemble » qu’il le fera. « Les Grenoblois sont toujours là » ? C’est maintenant plus que jamais qu’il faut le montrer.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici