Jonathan Tinhan est revenu dans son club formateur cet été. Un club avec qui il a fait ses débuts dans le monde professionnel, il y a une dizaine d’années, avant d’exporter ses talents, avec plus ou moins de réussite, suite au dépôt de bilan du GF38.

Il a ainsi porté les maillots de Montpellier (8 matchs en L1), Arles Avignon, Istres, le Red Star, Amiens (12 buts en National, 8 sur une demi-saison de L2) et enfin Troyes, où il évoluait depuis janvier 2016. De nombreux ports mais des attaches intactes pour Grenoble. L’Eybinois est de retour chez lui, au GF38. Un retour attendu, déjà évoqué ces derniers été, et finalement inéluctable.

L’attaquant n’a pas tardé à (re)trouver ses marques, comme il nous l’avait expliqué lors du stage au Chambon-sur-Lignon (il était alors officiellement à l’essai mais sa signature ne faisait aucun doute). « Je suis content de rentrer. Je suis arrivé j’avais toutes mes marques au club, je connaissais tout, toutes les structures. Le vestiaire : c’était le même. Je rentre dans la salle kiné : c’est le même kiné ; dans la salle du doc : c’est le même docteur. Il y avait aussi quelques anciennes tête dans le groupe : avec Brice Maubleu, Flo Michel, Mickaël Diaferia et Arnaud Genty, je connais encore pas mal de monde. C’est bien pour l’intégration, je me suis senti vite plus à l’aise. Le centre d’entraînement n’a pas changé, j’ai mes repères un peu partout c’est bien ! »

Sans doute un des éléments qui explique ses bonnes performances en préparation, lui qui aspire avant tout à retrouver du temps de jeu après des saisons compliquées à l’ESTAC. Vendredi dernier, il a retrouvé avec plaisir le Stade des Alpes avec le maillot grenoblois sur les épaules et a livré une prestation prometteuse dans son couloir droit, même si les automatismes restent encore à parfaire avec ses coéquipiers. « J‘étais bien en jambes malgré la chaleur qui nous a fait mal en début de match, mais plus le match avancé mieux je me sentais. », explique le Grenoblois que nous avons également interrogé sur un de ses partenaires qui présente un profil similaire, Terell Ondaan. « Je ne dirais pas qu’on a le même style de jeu même si niveau vitesse ça se vaut. Lui est plus explosif sur les petits appuis. Ce qui est sûr c’est que c’est un très bon joueur, quelqu’un qui sent le jeu aussi et qui sera une belle surprise du championnat. »

De retour chez lui, Jonathan ne se voit pas pour autant en pré-retraite même s’il refuse de se projeter ne serait-ce que l’an prochain. « Je ne sais pas combien de temps je vais jouer. Est-ce que c’est ma dernière année ? Peut être que oui, peut être que non. Je me pose la question mais je n’ai pas encore la réponse. »

Sevré de football ces dernières saisons, Tinhan jouera chaque match comme si c’était le dernier, avalera les espaces avec envie et détermination et refera vibrer le Stade des Alpes, 10 ans après, pour un come-back qui était alors déjà écrit.

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