A l’occasion de la trêve internationale, nous avons demandé à l’entraîneur du GF38 Oswald Tanchot quel regard il portait sur la première partie du championnat alors que huit journées ont été disputée, soit presque un quart de la saison.

« Globalement j’ai encore besoin d’un peu de temps pour tirer un vrai bilan. Déjà parce qu’il y a eu un peu de tout dans nos matchs. On peut dire, c’est les chiffres qui le disent, qu’on est plus performant chez nous qu’à l’extérieur. On doit davantage imposer notre jeu dans la durée. On a été capable de le faire par séquence, mais pas suffisamment longtemps pour faire un bon parcours à l’extérieur.

Après, dans nos matchs, il y a toujours des satisfactions. Il n’y a pas eu de matchs totalement loupés même si on peut dire que celui d’Ajaccio était creux. C’est celui où il y a eu le moins de satisfactions.

Je pense qu’on sait que quand on est dans l’intensité, qu’on est bon dans notre pressing, dans notre volonté de défendre de façon agressive, on est capable d’être performant et quand on lâche un peu, ça retombe.

Voilà globalement. Mais j’ai un peu de difficultés à faire des bilans. J’attends aussi de pouvoir utiliser les recrues. Sincèrement, c’est très compliqué pour moi de les intégrer parce qu’il y a des joueurs avec des états de forme vraiment disparates. Je pense et j’espère que ces joueurs-là vont monter en régime les prochaines semaines pour nous apporter un souffle peut être ps nouveau mais en tout cas quelque chose de différent, de frais. Pour l’instant j’attends plus dan ce domaine-là.

C’est la difficulté de recruter le 30. On sait que c’est comme ça. Mais avec une trêve internationale et surtout un enchaînement de 4 matchs en 12 jours dans la foulée on a eu très peu de temps pour travailler nos circuits, pour travailler nos cheminements, notre philosophie de jeu. Certains comme Loris (Mouyokolo) ou Mamadi (Bangré) ont eu un peu plus de temps. Mais on parle d’une semaine. Celui qui a eu la chance de tout faire avec nous c’est Alan (Kérouédan) et on voit qu’il a plus d’avance sur les autres.

Il faut que ces joueurs là fassent l’effort de s’intégrer rapidement et de nous apporter un plus, tout en s’intégrant à un collectif. Quand on arrive dans un club, on aspire toujours à jouer, mais il y a une équipe qui est en place et il y a des joueurs performants. C’est à eux de bousculer un peu la concurrence. »

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