Gérald Truffier-Blanc (administrateur au sein du GF38) et Patrick Goffi (président du FCG) ont tenu une conférence de presse en ce début de semaine pour évoquer la gestion du Stade des Alpes. Alors que la convention liant les deux clubs à la Métro prend fin le 1er juillet, aucune solution n’a encore été trouvée…

Un premier constat a été tiré par Gérald Truffier-Blanc : la convention actuelle représente un coût pour la collectivité de 400 000€, loin des 1,2/1,4 million versés à Sogestal, le prestataire précédant/ Un écart qui explique GAS (Grenoble Alpes Sports) soit déficitaire d’environ 300 à 350 000 € chaque année. « On n’est pas des magiciens et on comprend donc qu’on a un petit peu de mal à équilibrer les comptes » souligne l’administrateur.

La question des loyers est l’une des principales revendications des clubs. « Le FCG paye 5 fois plus cher que la somme moyenne versée par les autres clubs de PRO D2 et de Top 14 » affirme Patrick Goffi. Du côté du GF38, le montant versé est « deux fois supérieur à ce qui se pratique en deuxième division ».

Le GF38 et le FCG ont soumis une nouvelle offre

Une entente « parfaite » a encouragé les clubs à se ré-associer pour soumettre une nouvelle offre. Ce « GAS 2 » inclut une baisse des loyers et un engagement financier plus important de la métropole (autour du million d’euro). « Cela offrirait un rapport gagnant-gagnant. Les clubs paieront le juste prix et la Métropole mettra un peu plus qu’aujourd’hui mais beaucoup moins qu’avant » affirme Gérald Truffier-Blanc. 

Le loyer versé par les clubs serait de 10000 € par match contre 20 000€ actuellement. Les deux hommes ont affirmé qu’il ne céderont pas sur ce point-là en ne payant pas « un euro de plus que la proposition qui a été faite ». Des rumeurs impliquant le retour à une gestion en régie de la Métro évoque des loyers atteignant les 30 ou 40 000€ par match.

Dans cette nouvelle proposition, les loyers seraient ndexés sur le niveau de compétition et donc revus à la hausse en cas d’accession au niveau supérieur. Enfin, les éventuels bénéfices réalisés seraient réinvestis dans l’enceinte alpine qui a besoin « d’un rafraichissement et d’une mise aux normes ».

Un rapport de force à l’avantage de la Métro ?

Dans la situation actuelle, c’est la collectivité locale qui aura le dernier mot. Pour autant, Patrick Goffi se veut rassurant. « Je ne vois pas la Métro partir en guerre contre les clubs ». D’autant que le président du FCG a brandi la menace judiciaire à l’encontre de Grenoble Alpes Métropole en évoquant d’éventuelles poursuites « pour soutien abusif et comblement de passif ».

Les deux entités sportives attendent donc une réponse rapide de la Métro qui reste muette. Un dénouement est attendu d’ici la fin du mois de juin.

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