Étincelant lors de la première partie de saison, Yoric Ravet est, depuis son retour de blessure, davantage sur courant alternatif. Sur le banc lors des deux derniers matchs, l’attaquant devrait débuter ce mardi face au Paris FC. Son talent est intact et sa détermination sans faille. L’enfant du GF38 (et de Norcap auparavant) veut tout donner pour son club dans cette dernière ligne droite vers la Ligue 1. Et il a en lui de quoi nous émerveiller.

Est-ce qu’on attend trop de Yoric ? On en attend beaucoup, c’est vrai. A titre personnel c’est un joueur qu’on aime depuis près de 15 ans. Un homme qu’on apprécie. De ses jeunes années à Grenoble à ses aventures à l’étranger, Yo’ a accompli toute une carrière de footballeur, en conservant sa simplicité et un amour pour sa ville qui forcent le respect.

Une carrière loin d’être terminée. C’était d’ailleurs un acte fort de l’avoir vu rejoindre le GF38 et la Ligue 2 l’été dernier, alors qu’il aurait pu faire le bonheur de nombreux clubs de l’élite en France comme à l’étranger.

Un retour réussi. Si Grenoble a terminé 4ème il n’y est pas pour rien. Sa « magie » a opéré rapidement et il a contribué à placer l’équipe au sein d’un Top 5 qu’elle n’a plus quitté.

Sa blessure début décembre aux ischios-jambiers l’a coupé dans son élan. Des questions d’ordre personnel ont également occupé son esprit ces dernières semaines. Depuis son retour il a alterné l’exceptionnel (Caen) et le plus décevant. Alors qu’on l’imaginait indéboulonnable du 11 titulaire il a débuté les deux derniers matchs sur le banc. De quoi le « piquer » un peu ? « Je suis assez grand pour me remettre en question et savoir ce que j’ai fait de bien et de pas bien », confiait-il en cette veille de match. « Il s’est passé des choses qui ont fait que je n’étais pas au mieux psychologiquement et mentalement. ». Le discours est honnête. Le ton déterminé. On espère cette période de « moins bien » derrière le joueur. Et on se dit qu’on attend parfois trop de ces joueurs qui sont avant tout des hommes.

Ce mardi et pour cette passionnante fin de saison, le GF38 aura besoin de lui. Pour expliquer l’absence d’efficacité son entraîneur Philippe Hinschberger a notamment parlé de « talent ». Yoric a lui expliqué qu’il faudrait de la « créativité » pour bouger le solide bloc du PFC. Deux mots qui collent bien à l’enfant de la Villeneuve aux passes lumineuses et à l’étonnant excellent jeu aérien.

Face au club de la Ville Lumière, le numéro 22 va briller et faire briller. On le sait. On le sent. Ce lundi matin Yoric Ravet avait retrouvé son sourire malicieux et son petit regard déterminé. Alors, encore une fois, on va attendre beaucoup de lui ce mardi face au Paris FC.

Pardonne-nous Yoric mais on sait que grâce à toi, la magie peut (va !) encore opérer.

La conférence de presse de Yoric Ravet

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