Vainqueurs du match aller au terme d’une rencontre riche en rebondissements, les joueurs du GF38 n’ont besoin que d’un match nul à Bourg-Péronnas ce dimanche pour valider leur accession en Ligue 2. Une situation qui vous rappelle sans doute quelque chose. L’équipe d’Olivier Guégan saura-t-elle cette fois-ci se montrer à la hauteur de l’enjeu ?




Ne pas s’enflammer, ne pas s’enflammer, ne pas s’enflammer… Quelques mots qui doivent résonner dans les esprits de nombreux suiveurs grenoblois, nous en tête, depuis mardi dernier. Le GF38 a tellement habitué ses supporters au yo-yo émotionnel qu’on préfère rester prudent.

Les voyants sont au vert

Et pourtant. Malgré une succession de coups durs (huis-clos, terrain à la limite du praticable, penalty manqué, infériorité numérique), les coéquipiers de Steven Pinto Borges se sont imposés face à Bourg-Péronnas. Et ce fut tout à fait logique tant le pensionnaire de National a été supérieur dans tous les domaines de jeu mardi dernier.
Et si Grenoble a perdu Arsène Elogo, il va récupérer Malek Chergui pour le match retour, là où les Bressans devront encore faire sans plusieurs blessés, notamment derrière, où seul Saint-Ruf pourrait revenir. Le banc grenoblois a fait la différence grâce à sa fraîcheur ces dernières semaines (Dady Ngoy, Belvito) et c’est une arme importante en cette fin de saison où les organismes et les esprits sont usés.
Le résultat place aussi les Isérois dans une bonne situation puisqu’un nul à Bourg-en-Bresse suffirait pour monter en Ligue 2.

Attention à l’auto-sabordage

Et pourtant. Le passé, récent ou pas, a démontré que Grenoble était parfaitement capable de se savonner la planche tout seul. Les joueurs de Guégan ont ainsi manqué leur 6ème penalty (+ 1 en coupe) de la saison, via 6 joueurs différents. L’exclusion évitable d’Elogo rappelle celle(s) de Coulibaly contre Lyon-Duchère. Un manque de maîtrise pénalisant que le GF38 a failli payer très cher mardi dernier.
Il y a aussi ce fameux but « à l’extérieur », qui ne change finalement qu’une minuscule petite chose mais qui pourrait avoir de grosses conséquences : si le GF38 perd 1-0 ce dimanche, il dira adieu à la Ligue 2.
Et puis il y a cette gestion du résultat. On le disait en introduction, la dernière fois que Grenoble a eu besoin d’un nul, c’était face à Sannois Saint-Gratien. Pas la peine de davantage développer, la prestation des Alpins est encore dans toutes les mémoires. Ces Grenoblois là ne sont pas des gestionnaires, mais des conquérants !

Guégan assure, Guégan rassure

On peut compter sur le technicien grenoblois pour avoir tenu un discours de « gagnant ». Déjà parce qu’il l’a martelé lors de la conférence d’après-match : il faudra marquer à Bourg-en-Bresse. Ensuite parce qu’il a montré mardi que son coaching allait de paire avec ses convictions affichées. Un partout (pas un très bon résultat il est vrai), une infériorité numérique à gérer et pourtant l’entrée d’un attaquant de pointe, Nicolas Belvito, à la place d’un milieu, Jessy Benet. Alors utile un plus d’un titre (point de fixation devant, jeu de tête utile sur les coups de pied arrêtés défensifs et offensifs) mais malgré tout « couillu » et révélateur d’un état d’esprit qu’il faudra à nouveau afficher ce dimanche.

Ne pas s’enflammer, ne pas s’enflammer, ne pas s’enflammer… Mais on a tellement envie de vibrer…

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