Lors de la réception de l’AC Ajaccio samedi dernier, Vincent Hognon a décidé de procéder à quelques ajustements tactiques. Des choix qui ont précipité la défaite du GF38.

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Pourquoi Tourraine et Paquiez n’ont pas joué à leur poste habituel ?

Gaëtan Paquiez latéral droit et Mathys Tourraine latéral gauche. Une configuration que l’on n’avait pas encore vu depuis le début de la saison, les deux latéraux évoluant habituellement sur l’autre côté. En s’y montrant à leur avantage. L’ancien Nîmois a donné l’explication de ce changement après la rencontre. La raison était… offensive ! Hognon a considéré que Paquiez pourrait davantage participer sur son bon pied là où les qualités offensives naturelles de Tourraine lui permettraient de bien s’en sortir à gauche.

Un choix perdant

Résultat des courses : Tourraine n’a eu quasi aucun impact pendant les 45 minutes où il a joué : 0 centre, un nombre de ballons touchés plus faible qu’habituellement où il est régulièrement le Grenoblois qui en joue le plus… Alors que Paquiez a eu son rendement habituel avec donc une participation à l’animation offensive limitée – mais on savait déjà que ce n’est pas son registre.

Pas d’amélioration offensive, donc, et surtout un rendement défensif pas loin d’être catastrophique. Ajaccio a régné sur les flancs, les deux buts de la première période se construisant d’ailleurs sur les côtés. Tourraine n’a remporté que deux duels – là aussi un habituel très gros point fort du jeune latéral, Paquiez seulement 4. L’ancien de Monaco a perdu 10 ballons en 45 minutes, son pendant côté droit 22 en 90.

Si Hognon aurait pu remettre ses défenseurs sur leur côté préférentiel après 15 minutes de jeu tant les difficultés semblaient évidentes, il a sorti son jeune défenseur dès la pause. Alors qu’il était visiblement très touché de sa prestation, il faudra que ce dernier rebondisse après ce premier gros « couac » dans sa jeune carrière. Le rappel qu’il a fait 12 bons (voir très bons) matchs cette saison a été fait par son coéquipier Paquiez. C’est important de le souligner dans un milieu où certains ont vite tendance à brûler ce qu’ils ont adulé la veille. Tourraine fera d’autres mauvais matchs dans sa vie, il n’en demeure pas moins un (encore) jeune joueur professionnel à la progression fulgurante et à l’état d’esprit irréprochable.

Amine Sbaï en 10, l’autre fausse bonne idée ?

L’autre petite tentative du soir a été le positionnement d’Amine Sbaï en soutien de Meissa Ba dans une configuration plus ambitieuse d’un milieu avec Benet et Rigo évoluant plus bas. On ne parlera pas d’échec vu qu’offensivement la capacité d’élimination de Sbaï et son entente avec Meissa Ba ont offert plusieurs opportunités de marquer et qu’avec davantage d’efficacité on aurait parlé d’un choix payant.

Défensivement le milieu de terrain grenoblois a en revanche parfois manqué de densité face à son homologue corse qui a pu beaucoup construire et assurer des sorties de balle propres. Ce sont d’ailleurs deux milieux qui ont marqué les deux premiers buts en venant apporter leur projection dans la surface alpine. Là aussi Hognon a changé de fusil d’épaule dès la pause avec la sortie de Bamba et l’entrée de Sylvestre pour redonner une configuration habituelle à son équipe.

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