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Conséquences économiques, équité sportive… Les reprises des championnats de Ligue 1 et Ligue 2 sont abordées sous plusieurs prismes. Mais l’essentiel ne doit pas être oublié. La question sanitaire doit rester au cœur des préoccupations. Car fin progressive du confinement ne signifiera pas pour autant éradication de l’épidémie. La santé des acteurs est LA priorité que devraient garder en tête les instances, qui nous semblent parfois (souvent) forcer sur le « finir à tout prix » devra rester impérativement au centre du débat Et pourtant, les joueurs ne sont pas forcément dont la voix résonne le plus dans les débats.

On a pu lire ci et là que la question des tests systématiques des joueurs dès la reprise des entraînements était réfléchie par les instances du football français. Nos confrères de MaLigue2 relaie même une volonté d’acheter 50 000 tests pour assurer un suivi au quotidien des footballeurs professionnel. Pourtant, elle a été rapidement balayée il y a quelques jours par le Ministère des Sports. Emmanuel Macron a expliqué dans son allocution que les tests ne seraient pas systématiques au sein de la population et ne concerneraient que celles et ceux présentant des symptômes. Comment justifier, suite à ces propos, que le football professionnel puisse bénéficier d’un traitement de faveur ?

On sait en outre que des individus asymptomatiques peuvent véhiculer et transmettre le Covid19. Les risques sanitaires existent donc et le danger de contracter la maladie réel pour des sportifs qui pratiquent une discipline où la distanciation sociale est utopique. Hors coronavirus, les dangers de blessure en « rushant » beaucoup de matchs après une longue coupure sont également réels.

Selon le Parisien, « le syndicat des footballeurs (UNFP) pourrait même annoncer prochainement une recommandation extrêmement puissante : un non franc et massif au retour sur les terrains. ». Le vice-président de l’UNFP Sylvain Kastendeuch a écrit une tribune dans Le Monde qui va dans ce sens. Peut-être peut-on voir dans l’histoire des « 50 000 tests » une réponse de la LFP face aux craintes émises.

Quid des joueurs ? Si le cas du GF38, qui n’a plus grand chose à espérer ou craindre d’une fin de championnat reste particulier, on sait que la réflexion est poussée chez les Grenoblois, conscients des problématiques économiques et sportives engendrées par la population. Nous avons pu discuter avec le capitaine grenoblois Brice Maubleu de cette question. Une question qui est bien évidemment abordé à Grenoble en interne, entre les joueurs, avec le staff et les dirigeants, autour de la problématique « comment reprendre ».

Le gardien de but est « conscient des enjeux économiques, presque vitaux pour certains clubs même si nous à Grenoble c’est moins le cas ». Pour lui « si la saison doit être finie, on la finira ». Mais le à tout prix, ne doit pas devenir un à n’importe quel prix pour le Grenoblois. « La santé reste le plus important, il faut donc que tout soit mis en œuvre pour qu’il n’y ai aucun risque. Et c’est vrai qu’aujourd’hui on se pose des questions et qu’on n’a finalement très peu de réponses. Pourquoi le foot reprendrait quand le reste des sociétés de spectacle restera fermé ? comment cela se passera pour les déplacements… ? Nous, les joueurs on n’en sait pas plus que n’importe qui aujourd’hui. »

Pendant ce confinement, Brice continue de se préparer – « même ma femme m’aide en me lançant quelques balles de tennis (rires) », joue au papa poule et poursuit ses études comme vous l’avez sans doute déjà lu dans les très bons papiers consacrés au sujet par le Dauphiné Libéré et le Parisien ces derniers jours. Dans l’attente, comme tous ses confrères partout en France et au-delà.

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