Les footballeurs du GF38 ont enregistré leur première défaite de la saison au Stade des Alpes face au Paris FC samedi dernier. Une rencontre au cours de laquelle les coéquipiers de Brice Maubleu auront montré deux visages bien différents. Mais c’est surtout le spectre d’une nouvelle saison éprouvante qui a pris davantage de consistance après cette 8ème journée de Ligue 2.

Des intentions, toujours pas la réalisation

Si le choix des hommes peut toujours être discuté – la présence de Jeno et l’absence de Michel ont cristallisé l’essentiel des débats autour de cette question – Vincent Hognon a mis en place un plan de jeu plus ambitieux que lors des dernières sorties de son équipe.

Face au Paris FC, le GF38 a beaucoup utilisé un 4-1-4-1 qui lui a permis d’aller chercher haut un adversaire qui doutait. Ce ne fut pas toujours bien fait, la faute à un espace parfois trop conséquent entre les lignes qui a permis à des Parisiens patients de remonter proprement le terrain mais pendant les 20 premières minutes notamment cela a permis de récupérer rapidement certains ballons et de rapidement porter le danger aux avants-postes.

Le bât a une nouvelle fois blessé dans le dernier et « l’avant-dernier geste » comme l’a rappelé Vincent Hognon en conférence d’après-match. Mais les locaux sont malgré tout parvenus à se créer quelques franches occasions par l’intermédiaire de Bamba et Meïssa Ba et un avantage au tableau d’affichage à la pause n’aurait pas été immérité.

Un GF38 catastrophique après la pause

La baisse de régime dans la dernière partie du match est une constante depuis le coup d’envoi de la saison. Celle opérée samedi dernier a été spectaculaire. Et dès le retour des vestiaires. Largement battus dans les duels, les Grenoblois ont été baladés par leurs adversaires pendant 45 minutes. Sans un bon Maubleu, le score aurait pu être plus lourd et l’égalisation temporaire de Bamba n’est qu’un arbre qui cache la forêt. Les Parisiens ont tiré 10 fois pendant le second acte (5 cadrés) dont 8 fois dans la surface.

La défense pas au rendez-vous

Cette dernière stat’ symbolise bien les difficultés rencontrées, une fois n’est pas coutume, par l’arrière-garde dauphinoise. Les latéraux ont souvent été débordés et les axiaux ont manqué d’impact dans leurs interventions. L’ouverture du score du PFC est un scandale d’attentisme et de petit trot avec des Parisiens dans un fauteuil pour transmettre le ballon et s’approcher des buts de Maubleu jusqu’à la frappe de Guilavogui.

Un coaching tardif

Malgré une baisse physique spectaculaire, qu’il a d’ailleurs eu du mal à expliquer après le match, Vincent Hognon n’a rien changé avant la 70ème minute avec les entrées de Michel et Sbaï. Ce dernier est d’ailleurs à l’origine de l’égalisation.

Correa n’est rentré que pour les 80 dernières minutes, Okardi que pour les 5 dernières. On répète à l’envie que le banc grenoblois doit être une des forces de l’équipe cette saison. Encore faut-il laisser un minimum de temps aux remplaçants pour briller, surtout quand les titulaires semblent à bout de souffle.

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