Le site Foot Amateur a consacré une longue interview à Olivier Saragaglia, nouvel entraîneur du CS Sedan Ardennes. Retrouvez ci-après un extrait des propos du Grenoblois et rendez-vous sur footamateur.fr pour retrouver l’entretien dans son intégralité.
Comment ça s’est passé justement pour toi entre la fin à la Berrichonne et les contacts avec le CSSA ?
Le 1er janvier j’ai su que je ne faisais plus partie du projet Châteauroux. J’avais dit en remplaçant Nicolas Usaï que je ne voulais plus être adjoint. Avec d’éventuels repreneurs ils se sont mis à la recherche d’un nouveau staff. Ils voulaient attendre que les repreneurs arrivent pour me proposer un autre poste au sein du club. Ce que j’ai refusé. Je voulais vraiment entraîner et être numéro. Et trois jours après, c’était le 3 ou le 4 janvier, mon agent m’appelle pour le dire que Sedan est intéressé par mon profil. Je me dis pourquoi pas. Il m’a mis en contact avec le directeur sportif avec qui j’ai échangé longuement. Je lui ai quand même demandé une période de réflexion. C’était tout frais, j’avais besoin de me reposer. J’avais des opportunités aussi pour intégrer un staff la saison prochaine. Mais je voulais vraiment être numéro 1, j’avais fait le tour du poste d’adjoint. Et je me suis dit « allez, on fonce avec Sedan ».
Est-ce que tu t’es dit que c’était un retour en arrière ou au contraire un tremplin pour justement arriver à un objectif d’être numéro 1 sur la durée en pro ?
En tant qu’adjoint j’étais été refusé trois fois à la formation (au BEPF). On m’a pas accordé ce droit là trois années de suite. Là le fait d’être numéro 1 à Sedan, dans un club qui a un projet, je vais me représenter au mois d’avril et je pense avoir plus de chances en tant que numéro 1. J’espère que cette fois-ci sera la bonne. L’idée est de pouvoir jouer la montée avec Sedan, faire ma formation et pouvoir enchaîner, avec Sedan je l’espère !
J’ai que 50 ans je suis encore jeune même si ça fait 19 ans que j’entraîne et que je commence à avoir ma petite expérience. Je ne suis pas usé, je suis encore bien déterminé et je pense avoir quelques belles années devant moi et j’espère avoir ce diplôme pour continuer à entraîner.
C’est une autre forme de pression, un peu plus « excitante » de retrouver un poste de n°1 ?
C’est pas pareil. J’ai des choix à faire, qui met le projet de jeu en place, qui fixe le cadre, qui manage. J’ai toute une équipe derrière moi mais c’est plus de responsabilités. C’est surtout mettre en place mes propres idées. Je travaillais pour les idées d’un autre. Aujourd’hui je travaille pour mes idées, j’essaie de faire passer mes principes de jeu et mon état d’esprit au groupe. C’est complètement différent.
Grenoble c’est un « modèle » à suivre pour sortir de ce N2 qui, comme tu le sais mieux que personne, est un championnat difficile à quitter… ?
Sedan sincèrement est un club qui n’a rien à faire à ce niveau. Sa place n’est pas en National 2. On connaît la difficulté de ce championnat et je suis bien placé pour en parler effectivement. On sait que cela ne sera pas facile mais cela ne peut être que l’objectif de sortir de là. Comme je te le disais, les infrastructures sont remarquables. J’invite tout le monde à venir au centre d’entraînement de Sedan. On a même un jardinier à plein temps. On a la concession du stade. C’est vraiment un club très bien organisé. On sait que si demain on travaille bien, qu’on monte et qu’on retrouve le monde pro’, il y aura juste à enchaîner, tout est prêt pour jouer dans le monde professionnel.
[…] « L’interdiction d’exercer notre métier de joueur professionnel : une décision illégale, injuste et inexplicable » titre ainsi le communiqué partagé sur les réseaux sociaux en ce début de semaine. Représentés par Aziz Dahchour et Geoffrey Lembet, les joueurs du CSSA expriment leur ras le bol face à la situation et les changements incessants, entre espoir de reprise et annonces allant dans le sens d’un arrêt définitif. « Trop c’est trop, notre situation n’est plus tenable. La justification de ce nouveau coup d’arrêt par la crise sanitaire n’est pas crédible […] pourquoi autant de choix arbitraires, inexplicables et inexpliqués » s’interrogent les joueurs d’Olivier Saragaglia. […]