« Pour moi c’était un pur roc, un défenseur solide, voir un peu « bourrin », avec les pieds un peu carrés, mais une énorme frappe de balle. Les murs adverses tremblaient quand ils le voyaient prendre beaucoup d’élan… Une montagne quoi« . Les mots sont signés David Jourdan, spectateur assidu en Finet au début des années 2000 et aujourd’hui journaliste à Footisère et suiveur du GF38. Ils résument bien l’image dégagée par un joueur qui a sa place bien méritée tout en haut du Panthéon des footballeurs grenoblois.
Hervé Milazzo, le nom ne dit aujourd’hui plus grand chose aux jeunes supporters du club isérois. Le défenseur central a passé quatre saisons sous le maillot du GF38, à l’aube du troisième millénaire. Il y a formé une charnière centrale redoutable et redoutée avec Cyrille Courtin; Il a connu une montée en Ligue 2 et quelques épopée en coupe de France. Il a conquis le cœur des supporters et s’est mérité son propre chant : « Hervé Milazzo. Il n’y a qu’un Hervé Milazzo ».
Comme il nous l’indiquait il y a quelques jours, il a connu à Grenoble « les plus beaux moments de sa carrière« . Et il a laissé l’image d’un joueur, d’un homme d’exception. Et c’est pour cela que dans le cœur de chaque Grenoblois, il n’y a eu, il n’y a et il n’y aura qu’un HERVE MILAZZO !