« On est arbitré comme un petit ». Une allégation que l’on a parfois entendu dans les bouches grenobloises lors de la première partie de saison. Ressenti justifié ou frustration du moment après un mauvais résultat ? Penchons-nous sur les décisions arbitrales lors des matchs face aux « gros ».
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Il convient dans un premier temps de définir qui sont ces « gros » en opposition au « petit » GF38. On peut y ranger les quatre relégués de Ligue 1 (Ajaccio, Angers, Troyes et Auxerre), les deux « anomalies » Bordeaux et Saint-Etienne ainsi que quelques clubs historiques (Caen, Guingamp).
Le GF38 lésé à Angers
Sur la première partie de saison, le match chez le SCO semble le plus frustrant sur le plan de l’arbitrage avec un but angevin (possiblement) entaché d’une sortie de but et d’une main alors que des hors-jeu étonnants ont été sifflés contre les Grenoblois. Contre Ajaccio, le 3ème but des Corses est clairement entaché d’un hors-jeu mais la décision semblait à ce moment là déjà clairement faite en faveur de la formation de Pantaloni et difficile de considérer cette erreur comme un fait qui a fait basculer le match contre Grenoble.
Des erreurs arbitrales oui, mais dans les deux sens
Et c’est à peu près tout ce qui plaide en faveur d’un arbitrage défavorable pour le GF38 dès lors qu’il affronte un « gros » du championnat. A Saint-Etienne, si le pénalty en faveur des Verts est généreux, l’équipe ligérienne s’est aussi vu refuser un but valable. A Auxerre, l’AJA aurait pu bénéficier d’un pénalty pour une faute dans la surface sur Perrin. A Guingamp l’égalisation intervient suite à un coup-franc très généreux accordé aux Isérois. A Caen, M. Rainville (le même qui a arbitré Angers – GF38) a semblé vouloir accorder un pénalty (inexistant) aux Normands avant d’être placé sur la bonne voie par son arbitre assistant.
Si Grenoble était un arbitré comme un petit, Saint-Etienne aurait vu son but validé, Auxerre et Caen leur pénalty accordé et ainsi de suite. Des erreurs d’arbitrage ont eu lieu mais cela semble compliqué d’y voir une intentionnalité. L’arbitrage est parfois (souvent ?) « compliqué ». En Ligue 2 comme ailleurs d’ailleurs. Pour l’anecdote, deux entraîneurs adverses se sont plaints d’un arbitrage favorable au GF38 après des matchs au SDA lors de la première partie de saison.
Il faut souhaiter que cela « s’équilibre en fin de saison », selon l’expression consacrée, et surtout se donner les moyens de ne pas dépendre d’une mauvaise décision. En attendant la VAR à partir de l’an prochain… Même si on peut constater que cette solution vendue miracle n’exonère pas des polémiques sur l’arbitrage chaque week-end…
