Arrivé cet été en provenance de Rodez, le défenseur central Stone Mambo espère apporter son expérience et franchir un cap sous le maillot du GF38 cette saison.
Stone, peux-tu déjà nous présenter ton parcours ?
« Je viens de Langres, une petite ville en Haute Marne. J’ai commencé le foot là-bas. Ensuite, à l’âge de 14 ans, j’ai rejoint l’ESTAC où j’ai fait toute ma formation jusqu’à intégrer l’effectif professionnel. J’ai passé 2 ans en pro là-bas avec le coach Laurent Battles, puis ensuite 2 ans à Orléans en National. Puis 2 ans à Rodez, en Ligue 2 avant d’arriver à Grenoble. »
Qu’est-ce qui t’a convaincu dans le projet Grenoble ?
« C’est un bon club de Ligue 2, qui joue un rôle important dans ce championnat depuis plusieurs années. Les prises de contact avec l’ensemble du staff ont été très bonnes, cela a a été assez rapide pour passer à l’étape supérieure et pour prendre ma décision. J’ai beaucoup parlé avec Akim (Abdallah) et Eric (Vandenabeele) qui ne m’ont dit que du bien de Grenoble, ça a aussi aidé à faire mon choix. »
L’organisation avec trois axiaux a aussi compté ?
« C’est vrai que c’est entré en compte dans ma décision. Après, ce n’est pas forcément quelque chose sur lequel je suis fermé parce que je pense être capable de jouer dans une défense à 4. Mais connaissant un peu le système, c’est vrai que ça peut aider. Après toutes les défenses à 3 ne sont pas les mêmes donc ce ne sera pas forcément la même chose qu’à Rodez. »
Comment te situes-tu dans une défense à 3 ?
« Je suis gaucher donc j’ai beaucoup joué axe gauche, après je suis aussi capable de jouer dans l’axe. »
Le Rodez de Didier Santini jouait parfois sur le déséquilibre. A quel point est-ce difficile d’être défenseur dans ce système-là ?
« En tant que défenseur on apprécie de ne pas prendre de buts et c’est vrai qu’on en prenait pas mal avec Rodez mais c’est un compromis qu’on est prêt à accepter dans la mesure où on prend du plaisir à jouer, à être connecté aux coéquipiers, à aller de l’avant. Après défensivement j’ai pris du plaisir aussi à défendre ou à aller chercher dans le camp adverse. Au final sur une saison ce qui compte c’est l’équilibre et c’est trouver la balance. Et je pense que sur les deux saisons que j’ai passé à Rodez, on est plutôt satisfait de ce qu’on a produit. Donc je retiens vraiment du positif sur cette expérience. »
Tu as déjà eu l’occasion de jouer au Stade des Alpes, que t’inspire cette enceinte ?
« C’est un beau stade déjà ! Quand je suis venu avec Rodez j’ai le souvenir qu’il y avait un kop très actif donc j’espère que ce sera toujours le cas cette saison, surtout si les résultats suivent ! J’espère qu’on fera vibrer les supporters »
Est-ce que tu as le sentiment ou la volonté de passer un cap à titre personnel en arrivant à Grenoble ?
« Je pense que je passe un cap. Après, qui peut prédire le classement de la Ligue 2 à l’heure actuelle ? Qui aurait dit que Caen allait descendre l’an dernier par exemple. Donc je pense qu’on doit aborder la saison avec confiance mais beaucoup d’humilité. La première marche à franchir, c’est d’obtenir le maintien. Et après, on verra ce qu’on est capable d’aller chercher. Mais sans manquer de respect à Rodez où j’ai passé deux très belles années, au sein d’un très bon club, je pense qu’en termes d’infrastructures et de « standing de club », je pense que je passe un petit cap quand même. »