Formé au Paris Saint-Germain, parti jeune au Feyenoord avant de se retrouver sans club pendant plus d’un an, Nesta Zahui a su saisir la deuxième chance qui s’est présenté au GF38, qu’il a d’abord rejoint pour intégrer le groupe élite post-formation. Une « renaissance » qu’il a construit sur une valeur simple mais essentiel : le travail. Entretien.

Bonjour Nesta, peux-tu déjà revenir en quelques mots sur ton parcours ?

« J’ai commencé le foot à Franconville à l’âge de 4 ans et demi. J’ai joué là-bas pendant 7 ans, jusqu’à mes 11 ans. Ensuite je suis parti à Sannois Saint-Gratien où j’ai passé un an et je suis directement parti au PSG. J’y suis arrivé avec un an d’avance, avec les 2002 (il est de 2003, ndlr). J’ai fait toute ma pré-formation et ma formation là-bas puis je suis allé au Feyenoord de Rotterdam, à mes 18 ans, où j’ai passé un an. Après cette année-là, j’ai fait un an sans club. J’étais chez moi, je m’entraînais tout seul à la maison. Puis, ensuite, je suis venu à Grenoble. »

Que se passe-t-il dans ta tête pendant ton année sans club ?

« Honnêtement, je n’ai jamais douté. J’aurais pu me dire que c’était chaud. En plus à cette époque c’était compliqué, j’ai perdu des proches. Mais dans ma tête, je voulais tellement réussir… Je me suis dit que je ne pouvais pas m’arrêter là, que ce n’était pas fini, que c’était une épreuve. Je me suis dit kâche pas, continue et travaille, travaille encore plus et tu remonteras là où tu dois être. »

Comment es-tu arrivé à Grenoble ?

« J’avais un agent qui a contacté le coach de la réserve (Lucas Pouliquen, ndlr). C’est vrai qu’au début je n’étais pas trop chaud d’aller jouer en Régional 1. Mais c’était compliqué, cela faisait un an que je m’entraînais mais sans jouer, je n’avais pas de match dans les jambes, rien du tout. Aucun club n’était chaud. Donc je me suis dit allez, c’est une réserve d’un club pro’, vas-y, donne tout et tu verras bien ce qu’il se passera. »

Avec le recul tu penses que tu es parti trop vite à l’ étranger ?

« Oui, je n’étais pas assez mature dans mon foot. Quand on sort du PSG, on se dit qu’on va forcément réussir. On est un peu trop dans le confort je pense et on ne se donne pas forcément tous les moyens pour réussir quand on arrive dans un autre club. L’année sans club, ça m’a fait réfléchir à tout ça. »

A Grenoble, on t’a déjà vu occuper plusieurs postes. Où te sens-tu le mieux à titre personnel ?

« J’aime bien jouer un peu partout mais je préfère quand même être sur le côté. Même dans ma formation, je jouais à gauche, à droite, dans l’axe, donc j’ai un peu l’habitude. C’est vrai que j’ai été formé en occupant une position plus offensive mais même au PSG j’étais un offensif qui descendait, qui faisait beaucoup d’efforts défensifs. Je me rappelle que quand j’étais en U14 mon coach avait dit à ma mère que je finirais latéral. Moi dans ma tête je me disais que j’aimais trop attaquer pour ça (sourire). J’ai pensé à lui quand on m’a replacé plus bas. J’aime bien défendre et ne pas me faire passer, j’aime bien attaquer donc c’est un poste qui me convient. »

Un petit mot sur l’état d’esprit avant de jouer contre Dunkerque, alors qu’il y a déjà un besoin de points ?

« On est là pour gagner, on est des combattants ! On est à la maison, on doit prendre les trois points ce samedi. »

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