Le GF38 a officialisé ce mercredi le nom de sa troisième recrue estivale, Matthias Phaëton, attaquant qui arrive de l’En Avant Guingamp, tout en annonçant la prolongation pour deux ans supplémentaires de Bamba Sanyang. L’occasion de faire un premier bilan mais aussi d’évoquer la suite de ce mercato grenoblois.

Premier constat : le GF38 a appris de ses « erreurs »

Deux premiers éléments sont à relever :

  • Grenoble a enrôlé des éléments offensifs. C’était une évidence que l’attaque avait été le point faible l’an passé. Les arrivées d’Amine Sbai, Pape Meissa Ba et Matthias Phaëton offrent autant de cartouches supplémentaires à Vincent Hognon et s’ajoutent au « pré-mercato » de l’hiver dernier (Bamba, Tell, Ngando). Malgré les départs de Ravet et Diallo, non prolongés, le GF38 est autrement mieux armé qu’il y a un an sur le plan offensif. C’est même incomparable.
  • Grenoble a recruté tôt. Contrairement à l’été dernier où les recrues sont arrivées au compte-gouttes durant la préparation, certaines très tardivement (voir blessées), la formation grenobloise dispose déjà de l’essentiel de son ossature alors qu’il reste encore un mois avant le coup d’envoi du championnat.

Deuxième constat : un rajeunissement enclenché ?

Alors qu’il avait une des équipes les plus âgées du championnat l’an passé, Grenoble est en train d’opérer un rajeunissement de son effectif via ses premières recrues. Sbai a 21 ans, Phaëton 22, Ba 24. Tout ce beau monde est lié au GF38 jusqu’en 2025. Bamba vient d’être prolongé jusqu’en 2026. C’est un nouveau cycle qui semble s’amorcer dans les Alpes.

Quelle suite pour le mercato ?

Le recrutement est quasiment bouclé. Ne devrait en effet arriver plus que deux joueurs : un défenseur central ainsi qu’un « 8 » (profils ci-dessus). Devant Grenoble comptera donc sur la polyvalence de certains joueurs pour palier aux départs de Diallo et Ravet.

Si plusieurs joueurs avaient un bon de sortie (Gaspar, Abdallah, Anani…), ils sont pour le moment encore tous sous les ordres de Vincent Hognon. Selon nos infos Achille Anani a des touches à l’étranger et son éventuel départ ne serait pas handicapant dans un secteur désormais très fourni.

Pour les deux latéraux, un départ entraînerait nécessairement une arrivée. Si en matière de football on sait que certaines offres ne se refusent pas, les jours qui défilent sont autant de probabilités supplémentaires de les voir porter le maillot isérois lors du prochain exercice.

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