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GF38 : le jour de croire est arrivé

Le GF38 n’a jamais été aussi proche d’un retour dans le monde professionnel. Depuis la semaine passée, les Grenoblois sont assurés de participer au moins au barrage d’accession en Ligue 2. Ils ont deux matchs pour s’éviter cette peine et pourraient même valider leur présence à l’étage du dessus dès vendredi soir. Pas toujours brillants cette saison, les coéquipiers de Julien Deletraz ont eu le mérite de toujours croire en leur étoile. A nous désormais de croire avec eux. De croire en eux.




La dernière marche… La plus haute. Grenoble est à 180 minutes (on ne veut pas envisager l’option « ou un peu plus » pour le moment) d’une deuxième accession consécutive.
D’une deuxième accession qu’on ne qualifiera pas de logique mais qui est également loin d’être inespérée. Le public, le budget, l’effectif, les infrastructures… Le GF38 avait indéniablement les armes pour se retrouver dans cette position à deux journées de la fin. Créteil ou Laval aussi. Les joueurs d’Olivier Guégan, eux, l’ont fait. Parfois aidés par des décisions arbitrales ou les résultats de leurs concurrents, parfois laborieusement. Mais toujours avec leurs certitudes et une sérénité affichée, deux éléments qui leur ont sans doute permis de traverser quelques tempêtes au cours de la saison (la série de penalties manqués, la série de match sans victoire, les difficultés à marquer…).

Mais il y a cette ultime marche à franchir, avant de retrouver un sommet depuis trop longtemps oublié. Deux matchs… et un travail à finir. « On ne veut pas envisager les barrages », explique Jessy Benet, buteur face aux Herbiers il y a une semaine. « On a notre destin en main. On va aller à Concarneau pour s’imposer. Et on recevra Sannois Saint-Gratien pour s’imposer ».

Le tout assené d’un calme olympien, qui jure avec la ferveur croissante des supporters. Le record d’affluence de la saison de National a été battu au Stade des Alpes vendredi dernier face aux Herbiers. Dans le Finistère, ils seront encore quelques fidèles à encourager leur équipe, après 10 heures de trajet (et avant autant au retour).

Une source de motivation supplémentaire pour un groupe qui a très souvent répondu présent dans les grands moments. Pour un groupe qui n’a jamais douté. Un groupe qui ne manquera pas, on en est persuadé, de rendre toute la confiance que le peuple grenoblois a placé en lui.

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