Cela fait partie des mythes solides du football grenoblois : le GF38 se trouverait fort dépourvu une fois l’hiver venu. S’il est vrai que les secondes parties de saison sont régulièrement plus compliquées dans la capitale des Alpes, cela ne semble en rien un fatalisme. D’autant moins aujourd’hui avec une direction qui œuvre pour gommer les éléments qui pourraient entraver les performances de ses joueurs.
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Premier double élément en guise de rappel : ce n’est pas systématique dans l’histoire du club d’être moins performant sur les phases retour et, quand c’est le cas, l’hiver en lui-même est parfois moins décevant que le printemps. Comme souvent, il convient donc déjà de nuancer.
Des conditions d’entraînement en nette amélioration cette saison
En tête des raisons qui pourraient être évoquées pour expliquer le coup de mou en période hivernale : les conditions d’entraînement. Un argument qui pouvait avoir du poids jusque là, mais qui a pris un coup dans l’aile cette année.
Déjà, les coéquipiers de Maubleu bénéficie d’un hiver plutôt doux, sans neige obligeant des délocalisations ou des entraînements en gymnase comme cela pouvait encore être le cas ces dernières années. Surtout, les Grenoblois disposent désormais de conditions nettement plus conformes avec ce que l’on doit attendre d’un club professionnel.
Finis les « interminables » trajets du Stade des Alpes à la Poterne, qui entraînaient, selon les concernés, une « usure » plus mentale que physique au fil des mois. Pour reprendre les propos récents de Loic Nestor, le nouveau centre « change la vie » des joueurs et du staff du GF38. Cette excuse ne tient donc plus désormais.
Avec les nouveaux bâtiments, les joueurs de Vincent Hognon disposent également d’un terrain d’entraînement de bien meilleure qualité, qui résiste mieux aux intempéries et offre donc des conditions de préparation plus optimales. Lien direct ou pas, les blessures musculaires semblent moins nombreuses cette saison, les quelques bobos résultant davantage de coups reçus.
Une motivation toute trouvée
Si le GF38 est encore aujourd’hui un club qui se structure et doit se structurer, les conditions offertes à l’équipe fanion sont, à notre sens, suffisantes désormais pour éviter toute perte de performance liée à de mauvaises conditions de préparation.
Mais c’est aussi sur le plan purement sportif qu’une baisse de régime ne peut pas se légitimer. L’excuse de l’absence de barrages et, de fait, de « carotte » pour motiver les joueurs a souvent été sortie du chapeau pour expliquer la fin de saison en roue libre l’an passé. Déjà peu acceptable en soi, elle ne tient plus cette année. Non seulement Grenoble est en course pour le Top 5, mais une accession directe en Ligue 1 n’est pas utopique même si les derniers mauvais résultats ont refroidi les optimistes.
De plus, éliminé piteusement par Chambéry dès le 8ème tour de la coupe de France, le GF38 ne peut pas arguer d’un gros parcours énergivore dans la compétition pour expliquer des coups de moins bien en Ligue 2.
Il n’y a donc pas de fatalisme à avoir. Si, par le passé, des facteurs pouvaient expliquer des coups de moins bien lors des secondes parties de championnat (rien à jouer, beaucoup de blessés et usure mentale liés aux conditions d’entraînement…), ces derniers ne sont plus d’actualité. Les Grenoblois ont les outils et les sources de motivation pour tout donner jusqu’à la fin de saison. Ce ne sera pas gage de réussite mais, quoi qu’il arrive, il n’y aurait rien de plus frustrant que d’avoir des regrets.
À mon avis, le problème est également à aller chercher du côté des prolongations de contrats …
Vu son classement le gf doit se comporter en patron au lieu de subir le jeu de ses adversaires, il en a largement les moyens. C’est peut-être un manque de confiance