La LFP a consacré un long entretien à Brice Maubleu. Le gardien du GF38 y balaye son histoire avec le club. Extraits.

Son histoire avec Grenoble

C’est une histoire d’amour. Je suis originaire de Grenoble (il est né à Saint-Martin-d’Hères) et je suis arrivé au GF38 à l’âge de 13 ans. L’entraîneur des gardiens, Arnaud Genty, c’est celui que j’avais déjà à mes 15 ans. Le préparateur physique, Michaël Diaferia, c’est celui que j’avais en U16. Je connais certains intendants depuis pratiquement 20 ans… C’est le club qui m’a fait grandir et c’est celui que j’ai envie de voir grandir encore plus chaque jour. J’ai toujours envie de réussir de belles choses avec Grenoble. Je trouve que, dans le monde actuel, c’est bien d’être fidèle à son club et d’essayer de défendre certaines valeurs.

Ses meilleurs souvenirs

Les montées ! On ne va pas se cacher que c’est toujours quelque chose d’exceptionnel d’accéder à un échelon supérieur. En plus d’avoir des résultats positifs, ce sont des aventures humaines avec des groupes qui vivent très bien. La première montée de CFA2 à CFA, dont il reste aujourd’hui au club Arnaud Genty, Michaël Diaferia, Manuel Perez et Florian Michel, est inoubliable. Même chose pour celle de CFA à National et celle de National à Ligue 2 BKT. Après, il y a aussi les Play-offs en 2021, où l’on perd face au Toulouse FC. Mais si je ne dois retenir qu’un souvenir, c’est la montée de CFA à National. C’est la plus belle, car ça a été difficile de quitter le monde professionnel en partant de Tours, où il me restait un an de contrat, pour revenir. J’avais pris le risque de ne peut-être jamais revoir le monde pro. Après trois saisons de CFA, réussir l’objectif pour lequel j’étais revenu, c’était magique. On avait vécu une super saison avec Flo Sotoca, Maxime Spano, Éric Vandenabeele, des joueurs que la Ligue 2 BKT a par la suite connus.

La saison dernière

Pour beaucoup de joueurs, ça a été l’une des saisons les plus éprouvantes. Jouer le maintien, c’est déjà difficile, mais ça l’est encore davantage lorsque tu passes tout près de la montée quelques mois avant. Certes, il restait quand même deux belles marches avec Toulouse et Nantes, mais on était dans la course. Donc, après avoir participé aux Play-offs, quand on te dit à la reprise qu’on va repartir jouer le maintien, c’est compliqué. Au début, on a eu du mal à se le mettre en tête, on pensait qu’on allait réitérer la même saison. Il fallait retrouver une dynamique et la motivation. C’est ce qui arrivait souvent à l’AC Ajaccio avant sa montée en Ligue 1 la saison passée. La vérité, c’est qu’on est un club qui, pour le moment, joue le maintien chaque saison et il faut le garder en tête dès les premiers matchs.

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