Le défenseur néerlandais du Grenoble Foot 38 Bart Straalman a répondu aux questions de la presse ce lundi, accompagné de son traducteur Alexis Sandre pour l’occasion, bien qu’il commence à parler un peu français. Avant le match face à Châteauroux, qu’il pourrait débuter, il est revenu sur son début de saison ainsi que sur celui de l’équipe.

Bonjour Bart, comment s’est passée ton adaptation à l’équipe et à la ville depuis ton arrivée à Grenoble l’été dernier ?

Tout s’est très bien passé, il y a un très bon groupe ici. J’aime également bien la ville. J’ai eu la chance de rapidement trouver un appartement ce qui a facilité mon intégration, c’est beaucoup plus agréable que de devoir rentrer à l’hôtel chaque soir.

Cela n’a pas été trop compliqué de s’intégrer à l’équipe. Je joue à ce poste (défenseur) depuis tout petit et le temps d’adaptation est finalement le même partout où qu’on aille, d’où l’importance de la pré-saison.

Lors des quelques mois que j’ai passé à Rodez j’ai pu apprendre les quelques mots de français à dire sur le terrain donc pas de soucis à ce niveau là non plus.

Vous restez sur 3 matchs sans prendre de buts, la défense est à son avantage en ce moment…

C’est toute l’équipe qui est bien. C’est pourquoi nous sommes deuxièmes. Et pour la défense c’est aussi plus facile quand tout va bien.

Es-tu un peu frustré de ton temps de jeu jusque là ?

Oui j’ai forcément envie de jouer plus mais nous n’en sommes encore qu’au début de la saison. Le temps fera les choses. Il reste encore beaucoup de matchs.

Cet été lors d’un entretien avec un média de ton pays tu avais dit que Grenoble jouait comme une équipe néerlandaise. Le penses-tu toujours et peux-tu développer plus sur cette idée ?

Oui je le pense toujours. On a une équipe qui essaie de jouer au football, de presser haut, de construire de derrière. Ce sont des choses que l’on fait aux Pays-Bas alors qu’ici il y a peu d’équipes de Ligue 2 qui jouent de cette façon, on a beaucoup d’adversaires qui se contentent de jouer avec un bloc bas et d’attendre.

Est-ce qu’avec cette 2ème place au classement votre ambition a changé ?

Il reste beaucoup de matchs, tous difficiles, que ce soit contre le premier comme samedi ou contre les autres équipes. Pour le moment on doit surtout continuer à se battre à chaque journée, les choses n’ont pas changé, ce n’est pas plus compliqué. D’être deuxième aujourd’hui ne veut pas dire grand chose.

Qu’est ce qu’il vous a justement manqué face à Paris ?

C’est une équipe qui a une grosse défense, des joueurs puissants. Le match nul n’est pas un si mauvais résultat. Il a peut être manqué un peu plus de liant sur le plan offensif pour nous créer plus d’opportunités.

Est-ce que vous pensez que les matchs à huis-clos vous ôtent un peu de pression ?

Non chaque joueur doit au contraire se mettre un peu de pression soi-même pour jouer le mieux possible. Les supporters nous manquent au contraire sur certains moments clés, quand on doit pousser ou tenir pendant un match.

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