L’attaquant du GF38 Yadaly Diaby s’est exprimé avant le déplacement de son équipe à Troyes pour affronter l’ESTAC ce samedi 9 août dans le cadre de la 1ère journée de Ligue 2.
« [c’est son anniversaire ce samedi] Comme cadeau ? Avant tout la victoire ! C’est plus important qu’un but. Si je peux faire une passe décisive ça sera encore mieux et si on réunit le tout plus un but je serai content (sourire).
On est content d’attaquer le championnat, surtout que la préparation a été dure. Dans l’ensemble on se sent prêt. Il y a eu des matchs plus compliqués que d’autres mais on a bien travaillé, personne n’a triché au sein d’un groupe que je trouve très collectif et avec qui on va pouvoir aller de l’avant. Je pense qu’on est apte à attaquer ce match à Troyes.
Le match en préparation face à Troyes est forcément un peu dans nos têtes (perdu 5-0, ndlr). Ils ont été très bons ce jour là et pas nous. On a une revanche à prendre, on a hâte. Elle est passé un peu de « travers » cette défaite, on se devra d’être à 1000% contre eux ce samedi.
Le premier match contre Le Puy, on est passé complètement à côté. Physiquement, c’était un peu compliqué mais ce n’est pas une excuse. On n’a pas mis tous les ingrédients pour faire un bon match. Un mal pour un bien ? Je ne sais pas. Parfois c’est vrai qu’après une victoire on peut être un peu trop en excès de confiance là on sait qu’on doit vite se relever.
Avant c’est le collectif qui nous permet de gagner des matchs. Les 11 sur le terrain et les remplaçants. C’est comme ça que je vois le football. Si tout le monde arrive avec la même mentalité d’aller de l’avant, de jouer les uns pour les autres on peut faire de grande chose avec une équipe comme ça.
Est-ce que j’ai plus de pression avec les départs et les blessures devant ? Pas spécialement, je dois juste redoubler d’efforts, faire le taff. On a perdu des joueurs importants mais on doit montrer qu’on est capable de faire aussi bien voir mieux que ceux qui ne sont pas là.
Ne pas avoir réussi encore à marquer n’est pas un poids que j’ai dans la tête. Je pense que cela viendra au bon moment. En tout cas les matchs je ne triche pas, je fais tout pour marquer ou faire des passes décisives. Et je sais que ça va arriver. J’ai confiance, j’ai bien travaillé, je ne suis pas stressé pour ça. Je demande des conseils, j’écoute ce que l’on me dit. On a la chance à Grenoble d’avoir dans le staff et autour des anciens attaquants ou joueurs offensifs (Olivier Monterrubio, Marama Vahirua et Franck Rizzetto, ndlr) qui ont fait d’excellentes carrières, qui ont connu le très haut niveau. J’ai beaucoup à apprendre d’eux et j’essaie d’en profiter en demandant notamment des conseils.
Je suis quelqu’un qui aime jouer sur les côtés même si je peux jouer sur tous les postes offensifs. Aujourd’hui on me repositionne plutôt dans l’axe. Donc j’apprends, j’écoute ce qu’on me dit et je fais en sorte de progresser dans ce rôle et de me battre pour l’équipe. De base je suis plus un joueur qui prend la profondeur, qui aime le dribble, la percussion. Là je suis plus souvent dos au jeu, il faut que je sois intelligent dans les appels, malin au contact des défenseurs. C’est à moi d’apprendre cette mentalité là qui est un peu différente quand on joue dans l’axe plutôt que sur un côté.
A titre individuel j’attends de faire ma saison référence : marquer des buts, faire des passe et hisser l’équipe le plus haut possible avant tout. »
