Buteur et passeur face à Rodez, Jessy Benet a livré une excellente prestation ce vendredi, dans le sillage de son net regain de forme entrevue à Sochaux il y a une semaine. Et quand le milieu de terrain est en forme, c’est le GF38 qui en profite en signant son premier succès depuis presque deux mois.

Si le football est subjectif un avis était unanimement partagé ce vendredi, après la victoire face au RAF : Jessy Benet a livré une prestation de très bon niveau. Le joueur lui-même le reconnaissait d’ailleurs lors de la conf’ de presse d’après-match. Rajoutant un « comme à Sochaux » pour rappeler qu’après avoir été sur courant alternatif, logiquement, après son retour de longue blessure, il parvenait désormais à enchaîner les bonnes performances.
Les similitudes avec la rencontre dans le Doubs ont d’ailleurs été nombreuses. C’était déjà seulement la deuxième fois de la saison que le même 11 de départ débutait (après le Niort – Châteauroux). Et comme à Sochaux, Benet a été l’élément le plus dangereux offensivement statistiquement parlant avec le plus d’occasions créées, le plus de centres, le plus de tirs et surtout un but (certes sur pénalty) et une passe décisive (corner).

« La MPG connexion » fonctionne bien

Une phase arrêtée qui comme une semaine auparavant a permis au GF38 d’ouvrir le score. Grenoble a attendu 18 matchs avant de marquer sur corner, il l’a donc réalisé deux fois en deux rencontres. A chaque fois avec la paire Benet – Vandenabeele qui s’entend décidément très bien sur ce genre de situation. Le milieu de terrain tire remarquablement bien les cpa en ce moment et le défenseur sait se démarquer dans le bon timing. « Il fallait peut être juste ce but pour enclencher la machine » espère le n°21 dauphinois.
Comme à Sochaux Terell Ondaan parvient à créer quelques différences (l’obtention du pénalty est venu le récompenser). Comme à Sochaux Moussa Djitté est intéressant dans le jeu, dans ses déplacements, même s’il ne marque pas.
Des « comme à » qui témoignent d’une constance à laquelle ne nous avait pas habitués la formation d’Hinschberger depuis le début de la saison. Et c’est presque dommage que la trêve vienne arrêter ce semblant de dynamique.

On ne s’enflammera pas excessivement non plus. Déjà parce que la deuxième période des Grenoblois a été beaucoup plus laborieuse, collectivement et individuellement. Ensuite, et c’est sûrement un des facteurs explicatifs du coup de mou observé, les coéquipiers de Maubleu sont apparus une nouvelle fois très fébriles après l’ouverture du score. Au tennis on appelle ça le syndrome de « la peur de gagner ». Espérons que les trois points finalement obtenus permettent à Grenoble de gagner en confiance et de se lâcher en 2020.

Mentalement la victoire « a fait du bien » a rappelé à plusieurs reprises Benet après le match. Pour savoir si les blocages psychologiques sont de l’histoire ancienne, il faudra attendre quelques semaines. Mais au moins les Grenoblois passeront les fêtes au chaud avec 26 points et un petit matelas d’avance sur la zone de relégation.

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